Certains assureurs vie, par exemple la Financière Manuvie, Prudential Financial et Aegon NV, entre autres, utilisent de plus en plus les stratégies ISR et intègrent des considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans leurs lignes directrices en matière de placement. C’est une bonne chose, conclut Moody’s.

« Une approche d’investissement durable encourage les assureurs à se concentrer sur les risques ESG, à diversifier leurs portefeuilles et à réfléchir à long terme et plus largement sur les risques et opportunités significatifs dans toutes les classes d’actifs », explique Bob Garofalo, vice-président chez Moody’s.

Alors que les allocations ISR des assureurs demeurent encore relativement faibles, leur utilisation croissante exigera qu’ils « réfléchissent de manière plus approfondie » à la gestion des risques d’investissement, identifient les risques et opportunités significatifs et diversifient davantage leurs portefeuilles d’investissement, explique Moody’s.

« L’efficacité ou les avantages de ces décisions ne se concrétiseront que progressivement dans la qualité des actifs d’un assureur grâce à une diminution des actifs moins adaptés et des anges déchus (Fallen Angel, en anglais) dans certains secteurs, à mesure que les actions d’atténuation des risques des assureurs se concrétiseront ».

En outre, l’utilisation accrue des stratégies ISR représente une opportunité pour «élargir la portée d’une marque tandis que les tendances ESG gagnent du terrain avec les investisseurs qui cherchent à s’assurer que leurs actifs et investissements ont un impact environnemental et social positif», explique Moody’s. Cela peut améliorer la fidélité des clients, la rétention et les ventes.