une tirelire avec un chapeau de fête
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Annoncé dans le budget fédéral de 2008 par le ministre des Finances Jim Flaherty et entré en vigueur en 2009, le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) souffle ses dix bougies. Chaque Canadien peut désormais épargner 63 500 dollars à l’abri de l’impôt.

À l’époque, le CELI venait réparer ce que beaucoup voyaient comme une injustice, à savoir le fait de payer ses impôts, d’arriver à économiser pour épargner, mais de se voir une nouvelle fois imposé sur l’argent mis de côté pour financer un projet.

« J’économise et on me pénalise, résume Lucie Gervais, directrice générale, planification fiscale et successorale à IG Gestion de patrimoine. Le CELI est venu corriger cette situation. »

Comme le REER, le CELI est donc un abri fiscal. Comme lui, il permet de mettre de l’argent de côté et de le faire fructifier pour sa retraite, mais il permet aussi plus de flexibilité.

« Comme il est possible de retirer de l’argent de son CELI sans être imposé sur cette somme, contrairement au REER, il permet aussi de mettre de l’argent de côté pour le moment venu, acheter une voiture, accomplir un projet spécial ou avoir l’apport nécessaire pour acheter une propriété », explique Mme Gervais.

REER ou CELI?

En fonction de ses objectifs et de ses revenus, c’est donc à chacun, avec son conseiller ou son planificateur financier, d’analyser s’il est préférable de cotiser cette année au REER ou au CELI. L’avantage du REER demeure…

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