Un arbre dont le feuillage a été taillé en flèche pointant la bonne direction.
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La Banque Nationale compte réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES), liées à ses opérations au sein de ses secteurs d’activités et filiales, de 25 % par rapport à 2019 d’ici cinq ans. Cette cible se base sur l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris dont le but est de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.

Cette annonce concorde avec le premier anniversaire de la signature des Principes bancaires responsables de l’ONU, principes dont la Banque Nationale est d’ailleurs une signataire fondatrice.

« Une réduction de 25 % de nos émissions de gaz à effet de serre est une cible ambitieuse qui va certainement nous demander de faire les choses différemment. À travers son histoire, la Banque a démontré qu’elle était capable de relever des défis d’envergure pour atteindre ses objectifs et pour rencontrer les attentes de la société. Nous franchissons aujourd’hui une étape importante dans nos engagements pour le développement durable », commente Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale.

Effectivement, la Banque Nationale semble avoir l’environnement en tête. En 2019, l’institution s’était fixé des objectifs de carboneutralité qu’elle a atteints grâce à l’achat de crédits-carbone auprès de l’organisme Conservation de la nature Canada ainsi que l’achat de droits d’émission auprès de Coop Carbone.

Pour atteindre cette ambitieuse cible d’ici 2025, la Banque prévoit notamment optimiser les déplacements d’affaires et laisser une place au télétravail. Elle continuera également à miser sur son efficacité énergétique. À noter que la Banque compte déjà une empreinte carbone, par employé et mètre carré de superficie, parmi les plus basses en Amérique du Nord, notamment parce qu’elle utilise beaucoup l’hydroélectricité.