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La banque centrale s’est engagée sur la voie des hausses des taux d’intérêt et la cadence de ses augmentations futures s’appuie largement sur la capacité des ménages, en particulier ceux qui sont très endettés, à s’adapter à des coûts d’emprunt plus élevés.

Selon l’analyse de la banque, le resserrement des critères de qualification des prêts hypothécaires a permis de ramener la part des nouveaux prêts assurés à rapport prêt-valeur élevé, ceux qui représentent plus de 4,5 fois le revenu annuel de l’emprunteur, à 6 % au deuxième trimestre de 2018, contre 20 % à la fin de 2016.

Le rapport indique également qu’un autre changement réglementaire mis en place cette année pour les prêts hypothécaires non assurés a ramené la part de ces nouveaux prêts à 14 % au deuxième trimestre de 2018, contre 20 % un an plus tôt.

La première sous-gouverneure de la banque centrale, Carolyn Wilkins, affirme que les nouvelles règles en matière de prêt hypothécaire améliorent la qualité et réduisent la quantité de nouveaux prêts hypothécaires.

Mme Wilkins fait valoir que la dette des ménages reste très élevée et a créé une vulnérabilité dans le système financier, mais elle souligne que l’amélioration de la qualité des prêts devrait donner à l’économie une assise plus solide pour faire face aux évolutions économiques défavorables qui pourraient survenir.