Image de la Caisse de dépôt et placement à Montréal.
Crédit : La CDPQ

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) doit procéder à un jeu de chaises musicales à l’interne dans la foulée du départ de l’un de ses principaux dirigeants, Macky Tall, qui a décidé de joindre les rangs de la firme américaine Groupe Carlyle au printemps prochain.

Le bas de laine des Québécois a annoncé, lundi, le départ de Macky Tall, son chef des actifs réels – les infrastructures -, des placements privés en plus d’être celui qui pilote CDPQ Infra, la filiale responsable du Réseau express métropolitain (REM).

Au cours d’un entretien téléphonique avec La Presse Canadienne, ce dernier a évoqué à maintes reprises une « décision difficile » après une carrière de 16 années au sein du gestionnaire de régimes de retraite, en ajoutant qu’il s’agissait d’une « occasion à laquelle il ne pouvait dire non » en raison des défis qu’elle représente au cours des prochaines années.

Chez le Groupe Carlyle, Macky Tall se retrouvera à la tête des activités de la firme établie à Washington en matière d’infrastructures. Celui-ci avait été sur les rangs pour remplacer l’ex-président et chef de la direction de la CDPQ Michael Sabia. C’est finalement Charles Émond qui avait été sélectionné.

Parmi les changements annoncés par la Caisse, et qui seront en vigueur à compter du 1er janvier, Jean-Marc Arbaud, qui était le directeur général de CDPQ Infra depuis 2018, deviendra le grand patron de cette filiale.

L’institution a annoncé une « évolution de la structure de son pôle » des actifs réels.

Emmanuel Jaclot, premier vice-président et chef des infrastructures et membre du comité de direction, relèvera directement de Charles Émond. Martin Laguerre, vice-président, solutions de financement à la CDPQ, est nommé premier vice-président, placements privés et solutions de financement.