Une femme qui tient une petite maison en carton dans ses mains.
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Un total de 3429 habitations ont été vendues le mois dernier, a précisé l’association, comparativement à 2954 transactions pour le même mois l’an dernier.

Le nombre de propriétés inscrites à la vente a diminué pour un 52e mois consécutif, a précisé l’APCIQ. Les 15 073 inscriptions en vigueur le mois dernier représentaient une chute de 28 % par rapport à janvier 2019, la plus forte baisse pour un mois de janvier depuis que l’organisation a commencé à compiler ces données, en 2000.

Le prix médian des maisons unifamiliales a bondi de 12 % en janvier dans la région, pour atteindre 353 000 $. Sur l’île de Montréal, la moitié des propriétés de cette catégorie se sont vendues à plus de 526 800 $, ce qui constituait un nouveau record. Le prix médian des immeubles de deux à cinq logements les « plex » a grimpé de 11 % à 570 000 $, et sur l’île de Montréal, sa hausse a été de 17 % à 647 000 $. Finalement, la moitié des copropriétés de la région ont été vendues à plus de 275 000 $ en janvier, une hausse de 11 %.

Le nombre de transactions a progressé de 36 % en janvier pour les plex, de 23 % pour les copropriétés et de 8 % pour les propriétés unifamiliales.

Les délais de ventes témoignent actuellement de conditions de marché « particulièrement tendues » et « extrêmement favorables » aux vendeurs, pour toutes les catégories de logements, a ajouté l’association, qui a précisé que les maisons unifamiliales et les copropriétés ne s’étaient pas vendues aussi rapidement depuis 2005 dans la région de Montréal.

Les maisons unifamiliales se vendaient en moyenne en 69 jours, et les copropriétés, en 74 jours. Les « plex » trouvaient preneur en moyenne en 73 jours.

« Le marché immobilier de Montréal poursuit sa croissance accélérée, toujours soutenue par une économie robuste, des taux d’intérêt au plancher et des fondamentaux démographiques forts », a observé dans un communiqué la présidente et chef de la direction de l’APCIQ, Julie Saucier.

« La surchauffe du marché observée sur l’île de Montréal entraîne une accélération des prix, ce qui a pour effet d’inciter de plus en plus d’acheteurs à se tourner vers les marchés périphériques de la région métropolitaine de recensement de Montréal », a-t-elle ajouté.

Les ventes ont progressé dans cinq des six grandes régions de la métropole québécoise. Les gains les plus importants ont été enregistrés à Laval, Saint-Jean-sur-Richelieu et sur l’île de Montréal, avec des croissances respectives de 37 %, 33 % et 18 %. Seule la région de Vaudreuil-Soulanges a enregistré un repli, avec une baisse de 17 % de ses ventes immobilières le mois dernier, a indiqué l’APCIQ.

Les ventes ont avancé de 17 % dans la région de la Rive-Nord et de 10 % dans celle de la Rive-Sud.