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Au Mouvement Desjardins, le président et chef de la direction, Guy Cormier, croit qu’il y a au Québec un risque de dérapage avec l’analphabétisme numérique.

«Comment les gens vont être capables de faire affaire numériquement pour acheter un produit d’assurance ? Nous travaillons activement dans les programmes de formations en entreprise», a-t-il souligné durant l’événement du HEC Montréal, présenté à Montréal mardi.

Guy Cormier reconnaît que les citoyens veulent consommer des produits numériques, et ce, même si les autorités réglementaires étudient toujours la question.

Il reconnaît également que les produits d’assurance peuvent être complexes et que c’est la responsabilité des assureurs de simplifier et d’améliorer la compréhension des citoyens face aux produits qu’ils consomment.

«Ce n’est pas évident, les contrats d’assurance aujourd’hui, mais en les mettant sur Internet, tu peux jouer très facilement, il y a des cases qui s’ouvrent. Parfois, la personne sait plus ce qu’elle achète en le faisant par Internet qu’en le faisant par téléphone, car [la personne] peut lire à son rythme et à sa façon», a-t-il souligné.

(en collaboration avec Alizée Calza)