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Chez WHITEMONT, nous n’avons pas la langue dans notre poche! Nos connaissances combinées à notre expérience de presque 30 ans nous permettent d’effectuer des analyses macro-économiques approfondies qui nous aident à voir clair dans des périodes aussi obscures que celles que nous vivons présentement.

Nos recommandations sont souvent audacieuses et peuvent aller à l’encontre de l’opinion générale. Nous n’allons jamais nous vanter d’avoir des caractéristiques propres à l’art divinatoire de nos ancêtres du temps de Puthia, mais au risque de nous tromper, nous n’avons pas peur d’exprimer notre point de vue, contrairement à ce qu’affirme le dicton général selon lequel il n’existe pas de boule de cristal.

Depuis la crise financière de 2008, nous avons surtout préconisé les taux hypothécaires variables aux taux hypothécaires fixes, sauf lorsque la prime des taux fixes était trop alléchante. Même lors des 5 augmentations de taux effectuées de la Banque du Canada (BdC) en 2017 et 2018 pour un total de 1,25%, nous avons maintenu notre position et misé sur le taux variable en n’étant pas tenté de le fixer. Cela s’est avéré être une sage décision et notre suggestion a fait économiser des milliers des dollars en intérêts à nos clients.

L’économie est devenue encore plus remarquable lorsque la pandémie a frappé et que la BdC a baissé le taux directeur à 0,25%. Nous avons alors continué de préconiser le taux variable, même lorsqu’il est devenu légèrement plus cher que le taux fixe, puisque nous anticipions que les taux iraient pratiquement à zéro.

Nous réitérons toutefois notre conviction que le taux variable n’est pas approprié à tout le monde. Tel que nous l’avons clairement expliqué à plusieurs occasions dans le passé, il est de mise de bien analyser en détail le profil de chaque client avant toute recommandation.

Lorsque le taux fixe 5 ans a baissé en dessous de la barre de 2% et que les possibilités de le voir baisser davantage étaient devenues presque nulles, en septembre 2020, nous avons commencé à suggérer de choisir le taux fixe 5 ans.

Ceci s’est avéré être la meilleure décision pour nos clients. Non seulement ont-ils bénéficié d’un taux très bas, mais ils ont du même coup évité d’être pris avec un taux variable coûtant 4,50% de plus que l’année précédente.

Évidemment, nous n’avons jamais pensé que la BdC augmenterait autant les taux, mais le risque que nous avons toujours craint est arrivé et cela a coûté très cher à des centaines des milliers des ménages qui ont opté pour un terme variable au cours de cette période.

Dès la troisième augmentation des taux, totalisant 1,25%, nous avons commencé à suggérer le taux fixe 1 an plutôt que le taux fixe 5 ans.

Nous maintenons cette position jusqu’à ce jour, puisque depuis le printemps dernier nous anticipons que l’inflation baissera.

Il est préférable pour les institutions financières que les emprunteurs se commettent à une hypothèque fixe de 5 ans, compte tenu qu’ils paieront un taux fixe élevé pendant 5 ans. Sans compter les pénalités en cas de bris de contrat avant la fin du terme qui s’avèrent vraiment importantes. Cela peut expliquer en partie pourquoi le taux 1 an demeure élevé, proche de 6%, et que l’on commence à voir des promotions pour des termes de 3, 4 et 5 ans à des niveaux beaucoup plus bas.

Faites donc appel à un courtier hypothécaire afin de vous assurer que votre client bénéficie du meilleur programme disponible sur le marché!

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien le guider et s’assurer qu’il en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?