Un homme tapant sur une calculette, une tirelire à côté de lui.
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Certaines dispositions fiscales aggravent l’impact de l’inflation, sans que les particuliers ni les entreprises soient conscients de cette double peine.

On connaît les dégâts causés par l’inflation, ne serait-ce que sur le pouvoir d’achat des ménages.

Mais d’autres impacts, moins visibles, sont infligés aux acteurs économiques en raison des dispositions fiscales, qui aggravent le poids de l’inflation, pointe un rapport de William B.P. Robson et Alexandre Laurin pour l’Institut C.D.Howe.

En effet, l’inflation réduit la valeur de l’argent détenu par les ménages. Mais quand les seuils d’imposition n’évoluent pas, les ménages se retrouvent imposés pour des valeurs réelles plus faibles d’année en année. Or, 131 pays sur 160 ne font pas évoluer leurs seuils d’imposition selon le niveau de l’inflation. En fait, laisser ces seuils inchangés ou les faire évoluer moins que l’inflation revient à taxer davantage les revenus.

Le Canada et la plupart des provinces indexent leurs seuils d’imposition sur le revenu des particuliers. En revanche, certaines déductions n’évoluent pas de même, pointent les auteurs du rapport.

Les limites maximales en dollars de la déduction des frais de garde d’enfants ne sont pas ajustées en fonction de l’inflation. Si cela avait été le cas, le montant maximal serait passé de 7 000 $ à 12 000 $ en 25 ans, alors qu’il n’est que de 8 000$.

Certains crédits d’impôt sont également oubliés, tels que le crédit pour…

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