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La vice-gouverneure Lynn Patterson a déclaré dans un discours jeudi que la banque centrale s’était attendue à un ralentissement de la croissance du secteur de l’énergie au cours des trois derniers mois de 2018, en particulier après la chute du prix du pétrole en fin d’année.

Les décideurs ont toutefois été pris au dépourvu lorsque le rapport de Statistique Canada publié vendredi dernier a fait état d’une décélération soudaine au quatrième trimestre dans d’autres secteurs également, a dit Mme Patterson.

Mercredi, la Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 1,75 pour cent.

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Cette décision était largement attendue, mais, dans un communiqué de presse qui l’accompagnait, la banque a émis des doutes considérables sur le calendrier de futures hausses de taux.

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La Banque du Canada a également mis en garde que le premier semestre de 2019, et pas seulement le premier trimestre comme elle l’avait prédit en janvier, semble apporter son lot de déceptions supplémentaires sur l’état de l’économie.

Le discours de Mme Patterson donne des indices sur les délibérations à huis clos qui ont motivé la décision sur les taux d’intérêt.

« Bien que nous avions anticipé que l’économie ferait un détour à la fin de l’année dernière, ce détour risque d’être plus long que prévu », a-t-elle déclaré dans un discours à la chambre de commerce de Hamilton.

« Alors que le ralentissement prévu du secteur de l’énergie était assez aligné sur nos prévisions, d’autres catégories ont surpris », a-t-elle ajouté.

De nombreux analystes ne s’attendent pas à ce que la banque centrale relève le taux directeur avant au moins la fin de 2019, et certains ont commencé à suggérer qu’une réduction des taux pourrait intervenir avant une prochaine augmentation.