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Même si la situation de l’endettement des ménages américains inquiète, ce n’est pas nécessairement aussi grave qu’on peut le croire, tempère Michael Feroli, économiste en chef de JPMorgan Chase. De fait, même si l’endettement croît les revenus ont aussi augmenté considérablement en dix ans, dit-il, à Market Watch.

De même, les prêteurs restent extrêmement sélectifs quant à l’attribution de leurs fonds. Cette prudence de leur part semble d’ailleurs porter fruits, puisque le taux de défaut de paiement demeure très bas. Seulement 0,9% des soldes hypothécaires se trouvent en souffrance après 90 jours ou plus, une baisse par rapport à 1% au trimestre précédent. Aussi, seulement 10,5% des prêts en défaut se trouvant dans la phase de 30 à 60 jours de retard sont passés à la phase de 90 jours ou plus, ce qui représente le taux d’évolution du cycle de défaut de paiement le plus bas depuis 2005, selon un relevé de la Réserve fédérale de New York.

« Alors que les soldes hypothécaires nominaux sont légèrement supérieurs au précédent sommet du troisième trimestre 2008, les arriérés et le profil de crédit moyen des emprunteurs ont continué de s’améliorer », explique Wilbert van der Klaauw, vice-président directeur de la Fed de New York dans ce rapport.

(Avec lesaffaires.com)