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Au terme de sa simulation de crise annuelle, la SCHL a affirmé mardi que son capital immobilisé était suffisant pour lui permettre d’honorer ses obligations même en cas de crise financière, de faiblesse soutenue du prix du pétrole ou de guerre commerciale mondiale.

Il dit qu’il serait également capable de résister aux attaques informatiques d’une institution financière canadienne, à un tremblement de terre et à une éruption volcanique majeure.

« En tant que force stabilisatrice du système de logement du Canada, nous recherchons des situations extrêmes, voire presque inimaginables, et nous nous demandons ‘Et si?’ » a expliqué le chef de la gestion des risques de la SCHL, Steve Mennill. « C’est l’objectif de nos simulations de crise: pouvoir mesurer comment nous ferions face à ces chocs improbables. »

Lors d’une conférence téléphonique, M. Mennill a noté que la SCHL était dans une « meilleure position » que l’an dernier pour affronter ces scénarios.

M. Mennill a ajouté que l’un de ces scénarios tenait aussi compte d’une hausse des taux d’intérêt, une décision que la Banque du Canada devrait prendre plus tard en octobre, selon plusieurs économistes.

Le taux d’intérêt directeur de la banque centrale se situe actuellement à 1,5 %, après avoir subi quatre hausses depuis le milieu de l’année dernière.

« Nous sommes assez sûrs de pouvoir résister à des augmentations, même assez extrêmes, des taux d’intérêt », a-t-il déclaré, notant que l’agence avait étudié un scénario où le taux hypothécaire affiché était de sept pour cent sur une période prolongée.

« C’est une augmentation considérable par rapport aux taux actuels. »

La SCHL publie les résultats de ses simulations de crise depuis 2015.

L’agence fournit une assurance prêt hypothécaire pour les acheteurs de maison ainsi que des programmes de titrisation pour aider les institutions financières.