Un marteau judiciaire sur un bureau et une balance de droit avec des livres de droit à côté.
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La Cour suprême donne le feu vert à une action collective contre Desjardins. Ronald Asselin reproche à Desjardins d’avoir manqué à son devoir d’information de la nature précise des risques pour des placements « à capital garanti » présentés par sa conseillère financière comme étant sécuritaires et qui présentaient un rendement intéressant.

En fin de compte, M. Asselin n’a pas gagné d’argent. Il a été informé en 2009 qu’il n’aurait pas de rendements. Il a toutefois pu récupérer son placement initial.

Selon lui, Desjardins Cabinet de services financiers inc. serait responsable du fait qu’il n’a pas obtenu le rendement escompté et Desjardins Gestion internationale d’actifs inc. serait également responsable de cette situation parce qu’elle a géré les placements en question.

En 2011, M. Asselin a donc décidé d’intenter un recours collectif contre ces deux entités.

L’action collective a d’abord été refusée par la Cour supérieure du Québec, mais a été autorisée par la Cour d’appel du Québec en 2017. La Cour suprême vient confirmer la décision de la Cour d’appel. Un procès pourra donc aller de l’avant pour se pencher sur le fond de l’affaire.