Pour la période de trois mois terminée le 31 janvier, l’institution torontoise a dégagé un bénéfice par action de 1,75$, comparativement à 1,57$ l’action au même trimestre il y a un an. Les analystes prévoyaient en moyenne un profit de 1,68$ l’action. Notons que la société a inscrit une économie de 0,12$ par action en raison de la réévaluation d’un passif au titre des régimes d’avantages du personnel.

«Toutes nos activités ont affiché d’excellents résultats, contribuant ainsi à une solide hausse du chiffre d’affaires et à l’amélioration continue de l’efficience. Nous poursuivons nos efforts d’optimisation des activités internes et de développement du potentiel inexploité de nos entreprises et de nos activités, ce qui apportera une valeur à moyen et à long terme pour nos actionnaires», a dit par voie de communiqué Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia.

« Le Réseau canadien a connu un excellent trimestre, présentant un bénéfice de plus de 1 milliard de dollars marqué par la croissance des actifs, une gestion des dépenses qui a porté fruit et un rendement accru du crédit. Nous continuons de mettre en place notre stratégie liée aux clients principaux et d’investir dans nos capacités bancaires numériques afin d’améliorer l’expérience client », a-t-il ajouté.

De fait, les activités bancaires canadiennes ont dégagé un bénéfice ajusté en hausse de 12% par rapport au premier trimestre de 2017, grâce à la progression de 6% des prêts hypothécaires et de 14% des prêts commerciaux. Les dépenses, elles, ont reculé de 2%.

Les activités bancaires internationales ont affiché un bénéfice ajusté en progression de 18% sur le même trimestre un an plus tôt.

La division de services bancaires et de marchés mondiaux a pour sa part encaissé un recul de 3% de son bénéfice.

La Banque avait récemment annoncé une hausse de 0,03$ de son dividende trimestriel, qui est passé à 0,82$ par action.

Le titre de la Scotia est en baisse de 5,9% depuis trois mois, une performance inférieure à son secteur.