un homme d'affaire tenant un téléphone sur lequel on voit un robot qui lui parle
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Après avoir testé « RBC Investi-Clic » dans le cadre d’un projet pilote l’an dernier, l’institution financière établie à Toronto a décidé d’offrir ce service à l’ensemble de ses clients.

Cette plateforme a été développée afin de répondre aux besoins des clients qui désirent obtenir des conseils financiers en ligne, a expliqué Rebecca Peacock, directrice principale de la stratégie pour ce service.

« De plus en plus de gens veulent réaliser leurs investissements en ligne, a-t-elle dit. Il y a quelques années, l’unique option d’investir en ligne était de la faire soi-même. Ce n’est pas tout le monde qui était à l’aise avec cela. »

Le déploiement de cette nouvelle plateforme survient au moment où la concurrence entre les banques et les entreprises de technologies financières, également appelées fintech, s’intensifie.

Récemment, la Banque TD a conclu un partenariat avec la firme américaine Hydrogen dans le but de mettre sur pied un service similaire à celui de la RBC. La Banque de Montréal avait été la première institution financière à déployer sa propre plateforme d’investissement en ligne, SmartFolio, en 2016.

De son côté, le robot-conseiller Wealthsimple compte quelque 100 000 clients au Canada, aux États-Unis ainsi qu’au Royaume-Uni, et gère des actifs d’environ 2,5 milliards de dollars (G$).

Le projet pilote de la RBC s’était déroulé en Ontario, en Alberta ainsi qu’en Saskatchewan.

Les clients de ce service vont payer des frais de gestion annuels qui correspond à 0,5 % du solde de leurs placements en plus des ratios de frais de gestion incorporés dans des fonds particuliers. Le montant minimum requis est de 1000 $ et la RBC offre une exonération des frais de gestion jusqu’au 31 octobre pour les clients qui s’inscrivent dans un certain délai.