jirsak / 123rf

Un gestionnaire de fonds d’investissement sur quatre estime que des connaissances poussées en technologies de l’information, y compris en intelligence artificielle, deviendront bientôt aussi importantes que la compréhension de la réglementation.

Il est frappant de constater que les candidats au titre de CFA (Chartered Financial Analyst) devront, dès 2019, avoir une idée relativement poussée des méthodes d’analyse de données structurées et d’algorithmes propres au monde de l’investissement.

Une des grandes forces de changement en faveur de l’intelligence artificielle provient des firmes de gestion de patrimoine. Étant donné la diminution de leurs marges bénéficiaires, certaines firmes veulent augmenter la productivité des conseillers à l’aide d’outils développés dans des laboratoires d’informatique.

Selon les consultants New Constructs, ce serait le cas chez Morgan Stanley où les honoraires auraient diminué de cinq points de pourcentage entre 2013 et 2016. En revanche, l’actif géré par conseiller aurait augmenté de 15 % pendant cette période, passant de 116 M$ US à 133 M$ US.