Projet de loi 141 : le choix politique des convocations aux consultations
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« Nous invitons les groupes intéressés à faire parvenir leur demande à la Commission des finances publiques de l’Assemblée nationale. Ces groupes auront l’appui de la CAQ dans leurs démarches », a indiqué Émilie Toussaint, attachée de presse de la Coalition Avenir Québec (CAQ), en entrevue avec Finance et Investissement.

Le Parti Québécois soutient de son côté qu’ils sont « tout à fait d’accord » pour inviter les courtiers indépendants.

« Il suffit que M. Leitao accepte également et ils pourront venir. Nous ne nous sommes jamais opposés à leur venue », a expliqué Valérie Chamula Pellerin, attachée de presse de l’aile parlementaire du Parti Québécois.

Les invitations aux consultations particulières se négocient entre les oppositions et le gouvernement.

Une fois les suggestions faites, il revient au gouvernement de dresser la liste finale des groupes qui seront entendus.

« Les oppositions ont très peu à dire dans ce choix », ajoute Émilie Toussaint.

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Les consultations particulières sur le projet de loi 141 se dérouleront le 7 décembre, ainsi que les 17 et 18 janvier prochain. L’ordre des présentations peut être modifié, en fonction de l’acceptation ou du renoncement des différents groupes.

L’Institut québécois de planification financière et l’Association canadienne des compagnies d’assurance de personnes devraient se présenter devant la commission des finances publiques le 18 janvier, selon nos informations.

De son côté, le directeur général à la directon du Québec de l’Association des banquiers canadiens, Éric Prud’Homme, a confirmé que son organisation ne participera pas aux consultations particulières sur le projet de loi, malgré l’invitation du gouvernement.

C’est d’ailleurs l’Autorité des marchés financiers qui est pressentie pour clore la période de consultations publiques.