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Le professionnel en fiscalité est en mesure de jongler avec des éléments qualitatifs et quantitatifs afin de bien servir ses clients et leur répondre adéquatement.

Il s’agit d’une spécialisation qui permet de toucher à plusieurs aspects incluant la planification fiscale des particuliers et des entrepreneurs, la maximisation des titres de placements ainsi que la planification et la préparation de déclarations d’impôt pour les entreprises, particuliers, et même les non-résidents.

N’ayant aucune chance d’être remplacé par un robot dans le futur, le fiscaliste s’assure que sa profession perdure, malgré les avancées technologiques, par sa maîtrise et son expertise en matière de lois fiscales.

Devenir Fiscaliste

Le titre n’est pas protégé au Québec et ceux qui s’identifient comme fiscaliste proviennent majoritairement de trois milieux.

« Il y a ceux qui ont fait la maîtrise en fiscalité aux HEC ou à l’Université de Sherbrooke, des comptables qui font la spécialisation In-Dep Tax Course de la Canadian Institute of Chartered Accountants et ceux qui s’identifient à titre de fiscaliste, mais qui n’ont jamais fait de formation spécialisée », explique Francys Brown, président associé, fiscalité pour la Corporation fiscalité financière FBSA.

Pour les avocats qui se spécialisent en fiscalité avoir une parfaite compréhension des lois fiscales est une obligation.

« Je suis notaire de formation et je sentais qu’il me manquait une expertise en lois fiscales pour toutes les transactions que je devais faire », illustre Patricia Besner, notaire, fiscaliste et planificatrice financière pour Fiducie Desjardins.

Pour le comptable, la spécialisation en fiscalité permet une meilleure compréhension des chiffres qu’il aurait à traiter et analyser.

Qualités requises

Le futur professionnel qui considère une carrière en fiscalité doit être conscient qu’elle exige une bonne capacité d’adaptation aux changements.

« Un aspect agréable est que tu ne fais jamais deux fois la même chose, tu as toujours des cas uniques à traiter », indique Francys Brown.

Celui qui veut devenir fiscaliste doit être à l’aise avec le travail en zones grises.

« Il ne faut pas aimer avoir réponse à tout. Il faut être en mesure d’interpréter et à l’aise pour poser un diagnostic », précise Patricia Besner.

De plus, les mises à jour fréquentes des lois fiscales forcent le fiscaliste à constamment replonger les nez dans ses livres.

« Ce n’est jamais acquis, il faut y consacrer plusieurs heures et se renouveler », dit-elle.

La débrouillardise, aimer prendre des initiatives, avoir un niveau de concentration élevé et finalement être redevable envers ses clients sont aussi des qualités nécessaires pour bien performer dans le domaine.

Salaires

D’ailleurs cette expertise a un prix. Les tarifs pour l’utilisation d’un fiscaliste varient énormément suivant différents facteurs, dont l’expérience et les demandes de la clientèle. Selon le site Fiscalistes.com, le tarif pour un entrepreneur ayant une PME pour un fiscaliste à Montréal varie entre «200$ et 400$ en fonction de l’expérience requise », peut-on lire sur le site Internet.

Dans le Guide salarial 2015 en Finance et Comptabilité de Robert Half, firme de recrutement spécialisé, on apprend qu’un fiscaliste ayant entre un à trois ans d’expérience et travaillant pour une petite ou moyenne entreprise obtient un salaire variant de 58 000$ à 74 750$.