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Cette stratégie, habituellement offerte aux investisseurs institutionnels, permet d’apparier les dépenses futures prévues par les clients aux placements choisis pour leurs portefeuilles d’épargne-retraite.

Le Programme PFO permet de fixer des objectifs de retraite ou de revenus aux clients et d’évaluer en tenant compte de leur âge, leur revenu, les sommes qu’ils ont déjà épargnées, leurs facteurs de santé et leur code postal.

Tous ces éléments permettent de dresser un profil du client :« Nous tirons ces données de Statistiques Canada, note Charles-Antoine Laplante, chef de la stratégie du développement des affaires pour le Canada. Le code postal peut nous aider à déterminer, par exemple, quelles sont les dépenses moyennes des gens dans cette région ou encore quel y est le coût de la vie. »

Le Programme PFO détermine par la suite si le client doit augmenter, ou non, son épargne mensuelle tout en suggérant une allocation d’actifs dans les différents fonds communs de placement de Manuvie offrant la stratégie d’investissement guidée par le passif. Ces fonds seront disponibles en série A, série Conseiller et série F.

« Notre équipe de gestion spécialisée dans l’investissement guidé par le passif est parmi les chefs de file dans son domaine, souligne Charles-Antoine Laplante. C’est vraiment une stratégie qui n’est pas nécessairement disponible à grande échelle aux investisseurs de détail, c’est traditionnellement offert davantage du côté institutionnel. »

Les portefeuilles incluent également une portion action dans laquelle on pourrait aussi retrouver des fonds négociés en Bourse (FNB). Le Programme PFO prend aussi en compte dans ses projections l’impact de l’inflation, des dépenses liées aux loisirs et des différents régimes publics comme la Pension de la Sécurité de vieillesse ou la Régie des rentes.

« En créant le Programme PFO, nous avions vraiment en tête nos propres parents qui sont près de la retraite, nous voulons que le conseiller puisse utiliser cet outil pour illustrer visuellement au client quelles sont les options qui s’offrent à lui ainsi que les actions qu’il doit prendre pour financer son projet de retraite », ajoute Charles-Antoine Laplante.