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Le rapport indique que l’activité économique clandestine au Canada (qui inclut les activités légales et illégales, mais exclut les drogues illicites et la prostitution) a totalisé 51,6 milliards de dollars (G$) en 2016. Cela représente environ 2,5% du produit intérieur brut (PIB) global, ce qui correspond aux normes historiques.

Toutefois, l’économie clandestine a connu une croissance nettement plus rapide en 2016 que l’ensemble de l’économie, indique le rapport, l’activité non déclarée ayant progressé de 3,5% par rapport à l’année précédente, contre 2% de croissance du PIB total.

La faiblesse du secteur de l’énergie a été le principal facteur de la différence entre les taux de croissance de l’économie clandestine et de l’économie en général. Selon le rapport, cette situation a imposé une « pression à la baisse notable sur le PIB total », notant que le secteur de l’énergie ne contribue pas de manière significative à l’économie souterraine.

La construction résidentielle, qui représentait plus du quart (26,6%) du marché noir, a été la principale source d’activité souterraine en 2016. Le commerce de détail occupe le deuxième rang avec 13,5% et le secteur de l’hôtellerie (hébergement et restauration) le troisième avec 12,1%.

En outre, près de la moitié (46,8%) des revenus non déclarés, qui totalisent 51,3 G$, ont été versés directement aux employés sous forme de rémunération et de conseils sur les transactions non déclarées, indique le rapport. Ce revenu d’employé non déclaré équivaut à 2,3% de la rémunération officielle de l’employé.

Le reste des revenus souterrains est allé aux propriétaires d’entreprises incorporées (28,3%) et aux propriétaires d’entreprises non constituées en sociétés (25,0%), indique le rapport.