Drapeau américain qui à la forme des États-Unis
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La Banque TD débourse 13,4 milliards de dollars américains (G$ US) pour mettre la main sur la banque américaine First Horizon.

Avec cette acquisition, la banque canadienne revendique la place de sixième groupe bancaire aux États-Unis, en termes d’actifs.

La banque TD change d’échelle par cet achat. Déjà première banque canadienne aux États-Unis, elle renforce cette avance en s’étendant géographiquement et en accroissant la diversification de ses prêts commerciaux, relève Financial Post.

L’acquisition permettra à TD de totaliser 614 G$ US en actifs aux États-Unis. Elle comptera 1560 succursales et 10,7 millions de clients dans 22 états des États-Unis. À elle seule, First Horizon détient 89,1 G$ US en actifs, répartis entre 412 succursales, pour 1,1 million de clients dans 12 états. La transaction ajoute 55 G$ US de prêts et 75 G$ US de dépôts au bilan de la TD.

Par cette transaction, TD augmente également sa participation dans la firme californienne de courtage Charles Schwab, que la banque canadienne qualifie désormais d’importante.

L’acquisition devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2023 de TD pour un montant de 13,4 G$ US. L’acquéreur s’attend à en tirer 610 M$ US de synergies en matière de réduction de coûts. Les coûts de fusion s’élèveront par ailleurs à 1,3 G$ US, essentiellement dans les deux premières années qui suivront la transaction.

Bryan Jordan, le président et chef de la direction de First Horizon, deviendra vice-président du groupe Banque TD. Il fera partie du conseil d’administration de la TD aux États-Unis.

« First Horizon est une grande banque et un excellent complément stratégique pour la TD. Elle offre à la TD une présence et une envergure immédiates sur des marchés adjacents très attrayants aux États-Unis, avec des possibilités importantes de croissance future dans le sud-est », commente Bharat Masrani, le président et chef de la direction de la TD, par voie de communiqué.

L’acquisition de TD suit celle réalisée par BMO en décembre, qui avait réalisé le plus gros achat de son histoire en mettant la main sur Bank of the West pour 16,3 G$ US. Comme TD, BMO a investi grâce aux capitaux engrangés durant la pandémie, explique le Financial Post.