Homme d'affaire tenant des liasses de billets
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Il s’agit du montant le plus élevé jamais accordé à un lanceur d’alerte par le régulateur. En fait, ce montant triple celui qui était précédemment remis à une personne, d’après les divers articles sur le sujet.

L’ancien avocat du régulateur des valeurs mobilières, Edward Siedle, devenu enquêteur, avait également averti son employeur des agissements de la banque. La SEC avait d’ailleurs initialement accepté de lui verser un montant de 48 M$ US pour les informations transmises.

JP Morgan Chase avait dirigé une arnaque touchant à des fonds communs de placement, ce qu’a découvert le lanceur d’alerte en 2011, lorsqu’il a alerté les autorités réglementaires.

La société ne prévenait pas ses clients d’un conflit d’intérêts inhérent à ses recommandations d’investissement, selon un article de Bloomberg.

Avec l’aide d’Edward Siedle, les autorités réglementaires ont été en mesure de sanctionner la banque. JP Morgan Chase a finalement accepté de payer 367 M$ US en pénalités, dont 267 M$ US à la SEC et le reste à la Commission du commerce à terme des marchandises en 2015.

Une loi américaine sur les lanceurs d’alerte, qui est appliquée depuis 2011, récompense ces derniers de 10 à 30 % des sommes totales que reçoivent les autorités réglementaires.