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Les craintes soulevées par les analystes ont été présentées lors du panel des analystes de la conférence Inside ETFs Canada, qui se tient actuellement à Montréal, et touchent principalement la mécanique derrière les FNB.

La surnégociation des titres

«Ce n’est pas parce que vous pouvez échanger des petites capitalisations russes à deux heures et les vendre à trois ne signifie pas que vous devez le faire», a dit Eric Balchunas, analyste des FNB pour Bloomberg Intelligence, lors du panel.

Il a utilisé l’analogie du film populaire des années 80, les Gremlins pour justifier son propos.

«Une règle des Gremlins est de ne pas les nourrir après minuit. L’équivalent pour moi, c’est ne négocier pas trop souvent vos FNB», a-t-il expliqué.

Qualité des données

De son côté, Daniel Strauss, vice-président sur la recherche touchant les produits financiers et les FNB à la Banque Nationale, nage constamment dans un océan de données, océan duquel il tire des analyses pointues sur l’industrie.

Or, bien que la qualité des données se soit améliorée au cours des dernières années, il a souligné lors du panel que «ce qui le tenait encore éveillé la nuit», c’était la qualité des données.

Poussées rapides

Le directeur des stratégies passives et des FNB chez Morningstar, Ben Johnson, a souligné que sa plus grande peur est liée à l’évolution rapide de l’industrie dans les dernières années.

«Les FNB sont une technologie qui avance à une vitesse qui dépasse l’infrastructure du marché», a-t-il souligné.