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« Dans l’environnement mondial de plus en plus complexe et exigeant dans lequel la banque opère, le conseil d’administration estime qu’un changement est nécessaire pour faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés et pour saisir les très importantes opportunités qui sont devant nous », a expliqué le président du groupe, Mark Tucker, cité par l’AFP. John Flint occupait son poste depuis moins de deux ans.

C’est Noel Quinn, actuel chef de la division banque commerciale de HSBC, qui assumera l’intérim.

Restructuration

Ce changement à la tête de la pyramide s’accompagne d’un programme de restructuration impliquant une réduction de 2% des effectifs du groupe, soit l’équivalent de 4000 des 200 000 salariés que compte l’institution. On évalue le coût de ces licenciements entre 650 et 700 millions de dollars pour l’année.

« Ces annonces interviennent en même temps que la publication, plus tôt que prévu dans la journée, de résultats en hausse pour le premier semestre avec un bénéfice net en progression de 18,6% à 8,5 milliards de dollars, mais assortis d’une grande prudence pour les mois qui viennent », rapporte l’AFP. L’Agence de presse souligne que HSBC se révèle particulièrement « vulnérable à la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis ».

Au Canada, HSBC, dont l’actif se chiffre à 115,2 G$, contre 103,4 G$ au 31 décembre 2018, a dévoilé lundi des résultats d’exploitation de 545 M$ pour le trimestre et 1,1 G$ pour le semestre clos le 30 juin 2019, en baisse de 25 M$, ou 4,4 %, et de 21 M$, ou 1,9 %, respectivement. Le résultat d’exploitation du secteur des services bancaires de détail et gestion de patrimoine a notamment inscrit une hausse de 9 M$, ou 4,9 %, pour le trimestre et de 18 M$, ou 5 %, pour le semestre.