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Laura McKay, cofondatrice et présidente de PolicyMe, affirme que les rendez-vous médicaux pour recueillir des échantillons « ont pratiquement cessé dans l’industrie » en raison de la pandémie.

De nombreux assureurs réagissent en augmentant leurs seuils de couverture pour les personnes en bonne santé sans avoir besoin d’analyser des échantillons, donc le délai d’exécution est plus rapide, souligne quant à elle Melissa Carruthers, directrice principale au sein du cabinet de conseil stratégique de Monitor Deloitte à Toronto.

Seules les grandes entreprises d’assurance sont disposées à accroître leur tolérance au risque, dit-elle.

Par exemple, un porte-parole de la Canada-Vie a déclaré qu’il « assouplissait temporairement » ses exigences afin d’élargir la gamme d’applications qu’il souscrirait sans signes vitaux ni fluides.

Alors que de nombreux grands assureurs ont facilité les approbations sans analyse d’échantillons, ces demandes ne seront pas nécessairement approuvées, rappelle Laura McKay.

« En l’absence de rapports d’antécédents médicaux, nous ferons de notre mieux pour offrir une couverture sur une certaine base », indique un document publié par la Canada-Vie.

David W. Brown, associé chez Al G. Brown and Associates à Toronto, conseille aux clients ayant des conditions sous-jacentes ou des antécédents cliniques de maladie de ne pas s’exclure de la possibilité d’obtenir une assurance.

« Ce n’est pas automatique qu’ils soient refusés », dit-il, bien qu’ils puissent faire l’objet d’exclusions ou d’autres mesures.

Le document de la Canada-Vie indique que, dans certains cas, une couverture réduite qui ne nécessite pas de prélèvements peut être offerte, avec une possibilité d’augmentation une fois que les visites médicales auront repris.

En fin de compte, la pandémie « va changer la façon…

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