gestion passive – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 05 Jul 2023 12:56:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png gestion passive – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Performants, les FNB à gestion passive ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/raymond-kerzerho/performants-les-fnb-a-gestion-passive/ Wed, 12 Jul 2023 10:36:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94890 FOCUS FNB – Ils se comparent avantageusement aux fonds à gestion active.

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Des recherches récentes ont établi que les fonds d’investissement gérés passivement (fonds négociés en Bourse (FNB) et fonds communs de détail) sont de plus en plus acceptés dans le monde entier. Alors que la part de marché des fonds passifs au Canada est significative, à 15 %, ce type de fonds est devenu une force dominante sur le marché américain, avec 45 % du marché. Cet article examine la performance relative des FNB passifs par rapport au marché canadien des fonds de détail.

Qu’entend-on par « fonds à gestion passive?

L’expression « gestion passive » a été inventée pour contraster avec « gestion active ». La « gestion active » vise à surperformer le marché par la sélection de titres et d’autres stratégies. Les gestionnaires de portefeuille actifs tentent d’acheter de « bonnes » actions et d’éviter les « mauvaises », de se tourner vers l’encaisse lorsqu’ils sont pessimistes quant aux perspectives du marché et d’investir davantage dans les secteurs qui devraient surperformer.

La recherche a démontré que la grande majorité des fonds de détail gérés activement ne parvient pas à surperformer les indices du marché sur dix ans. En revanche, la gestion passive achète et détient la plupart des titres sur le marché. Elle accepte dès le départ qu’elle détiendra de « bonnes » et de « mauvaises » actions en partant du principe que le marché a correctement évalué toutes les actions, et qu’aucune d’entre elles n’est « mauvaise » à priori. Une critique courante des fonds passifs est qu’ils « garantissent une performance moyenne ». Notre analyse mettra cette affirmation à l’épreuve.

Une caractéristique clé qui différencie les gestions passive et active est la diversification. Les gestionnaires actifs doivent différencier leur portefeuille du marché pour surperformer. Plus vous possédez d’actions, plus vous aurez de chances de performer comme le marché. Ainsi, les portefeuilles actifs ont tendance à être plus concentrés, tandis que les portefeuilles passifs sont généralement plus diversifiés. Les fonds à gestion active ont tendance à connaître une plus grande rotation du portefeuille : davantage de transactions d’achat et de vente se produiront à mesure que les occasions perçues se présenteront. En revanche, la composition du marché total ne change que lentement au fil du temps avec les lancements en Bourse, les nouvelles émissions, les rachats d’actions, les fusions et les acquisitions. Enfin, les fonds passifs facturent des frais beaucoup moins élevés que les fonds actifs, générant ainsi des économies substantielles pour les investisseurs.

Un large éventail de fonds partage les caractéristiques des fonds passifs et actifs. À un extrême, un fonds passif « pur » a une large exposition au marché (y compris des actions de grande, moyenne et petite capitalisation de tous les secteurs) et une faible rotation de portefeuille. D’un autre côté, un fonds actif « pur » détient une poignée d’actions « à haute conviction » basées sur un jugement humain et affiche souvent une rotation de portefeuille élevée.

Tous les FNB ne sont pas passifs

Les investisseurs assimilent souvent les fonds passifs aux FNB. Au Canada, la plupart des fonds passifs sont des FNB, mais tous les FNB ne sont pas passifs. Selon les données de Morningstar, il existe 670 FNB passifs et 1 040 FNB actifs au Canada, mais 70 % de l’argent investi dans les FNB l’est avec des fonds passifs. Les investisseurs ne doivent pas s’attendre à ce qu’un FNB soit nécessairement passif. Par conséquent, pour identifier les FNB passifs, il faut en étudier les caractéristiques. La clé est de savoir si le portefeuille sous-jacent au FNB suit un indice de marché large. Même les FNB qui suivent passivement un indice peuvent ressembler davantage à des fonds gérés activement en raison de la composition de l’indice sous-jacent.

Comment les FNB passifs canadiens se classent-ils parmi leurs pairs?

Nous étudions la performance des FNB passifs canadiens en identifiant tous les FNB passifs « idéaux » dans les catégories d’actifs pertinentes : titres à revenu fixe canadiens, actions canadiennes, actions américaines, actions des marchés développés internationaux et actions des marchés émergents.

Nos FNB passifs idéaux présentent les caractéristiques suivantes :

  • Ils suivent un indice de marché large bien reconnu
  • Les titres sont pondérés en fonction de leur valeur marchande
  • Ils ont un historique minimum de cinq ans
  • Pour les titres à revenu fixe, ils couvrent l’ensemble du marché
  • Pour les marchés d’actions, nous incluons à la fois les FNB du marché total et les FNB d’actions à grande et moyenne capitalisation. Alors que les fonds du marché total sont des fonds passifs « idéaux », les actions de grande et moyenne capitalisation représentent généralement 85 % à 90 % du marché, ce qui est assez proche.
  • Nous excluons les FNB basés sur des contrats à terme de type swaps car leur objectif est d’optimiser les rendements après impôt. Ces produits sont naturellement moins concurrentiels avant impôt en raison de leurs frais plus élevés.

Pour chaque catégorie d’actifs, nous documentons le classement centile parmi les pairs. Par exemple, un fonds commun de placement ou un FNB se classant au 25e centile signifie que ce FNB serait parmi les 25 % de fonds les plus performants de sa catégorie. En d’autres termes, ce FNB a obtenu d’excellents rendements. À l’inverse, un fonds classé au 75e centile figurait parmi les moins performants pour la période sous revue. Nous retrouvons nos données sur le site Morningstar.ca au 31 mai 2023.

Les classements en centiles fournis par Morningstar comportent deux mises en garde. Premièrement, ils ne sont pas ajustés en fonction de la survie. Ainsi, les classements des FNB passifs fournis ici sont calculés parmi les fonds survivants. D’autre part, l’univers de fonds auquel les FNB passifs sont comparés comprend une part importante de FNB et de fonds communs qui incluent une commission de suivi pour rémunérer le conseiller. Le biais de survie réduit théoriquement la performance rapportée des FNB passifs. L’effet de la comparaison des FNB passifs à un univers comprenant des fonds basés sur des commissions aura tendance à augmenter leur performance déclarée. Nous supposons implicitement que ces deux effets se compensent.

Revenu fixe canadien

Nous avons identifié quatre FNB passifs à revenu fixe canadiens avec au moins cinq ans de données. Nos résultats sont présentés au tableau 1. Sur cinq ans, tous les fonds se classent entre le 32e et le 41e centile. Les résultats sont encore plus convaincants sur dix et quinze ans, les FNB passifs se classant entre le 23e et le 26e centile.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Actions canadiennes

Le tableau 2 met en évidence cinq FNB passifs d’actions canadiennes avec au moins cinq ans d’histoire. Sur cinq ans, les FNB passifs se sont classés entre le 18e et le 27e centile. Sur dix ans, ils se sont classés aux 29e et 30e centiles, et le FNB iShares Core S&P/TSX Capped Composite s’est classé au 28e centile sur quinze ans.

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Actions américaines

Tel qu’indiqué au tableau 3, les deux FNB passifs d’actions américaines avec au moins cinq ans d’historique sont classés au 22e centile.

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Actions internationales des pays développés

Nous avons trouvé cinq FNB passifs d’actions de marchés développés internationaux. ZEA et TPE, qui ne ciblent que les grandes et moyennes capitalisations, ont bien performé sur cinq ans, se classant aux 36e et 38e centiles. QDX, XEF et VIU étaient plus proches de la médiane aux 43e, 45e et 54e centiles. La moindre performance relative du XEF et du VIU est probablement due à l’inclusion d’actions à petite capitalisation, qui n’ont pas bien performé au cours de la période. Toutefois, XEF a très bien performé sur dix ans, se classant au 17e centile.

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Actions des marches émergents

Le tableau 5 documente les trois FNB passifs des marchés émergents avec un historique suffisant. Sur cinq ans, les FNB passifs se sont classés entre le 30e et le 53e centile. Sur dix ans, leurs résultats sont bien meilleurs : ils se classent entre les 24e et 31e centiles.

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Conclusion

À quelques exceptions près, les FNB passifs ont obtenu de bien meilleurs résultats que le fonds canadien médian dans la plupart des catégories sur cinq, dix et quinze ans. Les FNB passifs de titres à revenu fixe canadiens et d’actions canadiennes, américaines et de marchés émergents ont excellé, générant souvent des rendements se situant dans le premier quartile ou s’en rapprochant. Les FNB passifs d’actions des marchés développés internationaux ont eu une performance plus mitigée, mais ils étaient encore pour la plupart au-dessus de la médiane.

Néanmoins, quelques nuances s’imposent ici.

Premièrement, la valeur des FNB passifs vient de leur performance mais aussi de leur diversification et des résultats constants qui vont avec. Lorsque vous détenez l’ensemble du marché à un faible coût, vous bénéficiez d’un avantage en termes de coûts, mais vous disposez également d’un portefeuille qui sera dur à battre année après année, car il est extrêmement difficile de prédire le marché. Les excellentes performances passées des FNB passifs sont susceptibles de se répéter.

Un autre point important est, comme nous l’avons mentionné précédemment, que de nombreux coûts des fonds communs de placement intègrent une commission de suivi pour rémunérer les conseillers, tandis que les FNB passifs n’incluent pas une telle rémunération. Ainsi, les bons classements des FNB passifs s’expliquent en partie par leur structure de coûts plus légère, avec moins de service. Les investisseurs qui apprécient les services de leur conseiller devraient envisager de payer directement pour des conseils (passer à un compte à honoraire) et investir avec des FNB passifs. Cela dit, les FNB passifs sont parmi les meilleurs produits d’investissement pour les investisseurs autonomes par une marge importante. Dans notre échantillon, ils offrent des performances supérieures à la moyenne sur toutes les périodes et des performances de plus en plus fortes à des horizons plus longs, un résultat confirmé par la recherche universitaire.

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La gestion passive poursuit sur sa lancée https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/raymond-kerzerho/la-gestion-passive-poursuit-sur-sa-lancee/ Wed, 10 May 2023 10:38:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93911 FOCUS FNB - Les fonds du genre ont connu une croissance de leur part de marché en 2022.

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Les fonds d’investissement à gestion passive connaissent une croissance soutenue de leur part de marché depuis de nombreuses années, d’après un  rapport publié récemment par notre service de recherche.

Tout d’abord, qu’entendons-nous par fonds à gestion passive ? Bien qu’il n’en existe pas de définition parfaite, notre étude se concentre sur les fonds communs et fonds négociés en Bourse (FNB) classés par Morningstar dans la catégorie « fonds à gestion passive à long terme », qui inclut généralement les fonds à gestion indicielle et exclut les fonds sectoriels et ceux avec effet de levier.

Canada : une avancée lente, mais constante

La gestion passive progresse lentement mais sûrement au Canada. Sa part de marché s’est accrue de 0,8 % en 2022, passant de 14,7 % à 15,5 %, soit une septième année consécutive de gains. Cette croissance s’appuie sur des apports positifs chaque année depuis 2013. Par contraste, les fonds à gestion active ont subi des décaissements annuels à trois reprises lors des dix dernières années. Les fonds passifs canadiens ont engrangé 18,7 milliards de dollars[i] (G$) en 2022, comparativement à des décaissements de 14,1 G$ pour les fonds actifs. Un fait est inédit pour le Canada :  la gestion passive a attiré plus d’argent frais que la gestion active depuis dix ans.

États-Unis : la suprématie des fonds à gestion active tire à sa fin

Aux États-Unis, la part de marché des fonds à gestion passive est passée de 42 % à 45 % en 2022, un véritable pas de géant. Les fonds passifs ont attiré 545 G$, comparativement à un décaissement de 913 G$ pour la gestion active. C’est presque un billion (mille milliards!) de dollars qui ont été retirés des fonds à gestion active par les investisseurs américains en 2022. Une véritable hécatombe! Sur dix ans, la gestion passive a presque doublé sa part de marché, qui était seulement de 23 % en 2013. Bref, à moins d’un retournement spectaculaire, la majorité des fonds distribués aux États-Unis seront bientôt des fonds à gestion passive.

Reste du monde : encore des gains pour la gestion passive

Pour ce qui est des marchés mondiaux hors Amérique du Nord, la part de marché de la gestion passive est passée de 27 % à 28 % en 2022. C’est donc dire que non seulement les États-Unis, mais aussi le reste du monde devancent le Canada quant à la part de marché des fonds passifs. Ces derniers ont attiré 183 G$ dans le reste du monde en 2022, tandis que les fonds actifs subissaient des décaissements totalisant 348 G$. Comme aux États-Unis, la gestion passive a doublé sa part de marché depuis dix ans. Elle attire également plus d’argent frais que la gestion active depuis 2013.

L’avenir du conseil financier

Dans l’ensemble, les fonds passifs sont de plus en plus acceptés par les investisseurs au Canada, aux États-Unis et dans le reste du monde. À l’échelle mondiale, 2022 a vu la gestion passive accroître sa part de marché de 35 % à 37 %, pendant que les fonds actifs subissaient des retraits massifs totalisant près de 1,3 billion de dollars.

Cette tendance s’appuie sur des faits bien documentés. Par exemple, une récente étude de Morningstar affirme que la majorité des fonds de placement à gestion active domiciliés aux États-Unis ont sous-performé leur équivalent passif dans 20 des 23 catégories sur 10 ans et dans toutes les catégories sur 15 et 20 ans.

Par ailleurs, nous estimons le ratio des frais de gestion (RFG) moyen pondéré des FNB actifs canadiens à 0,69 %, comparativement à 0,20 % pour les FNB passifs, ce qui donne une différence de 49 points de base. Pour les fonds communs actifs classés dans la catégorie « conseils à honoraires » (appelés aussi « fonds de classe F »), ils affichent un RFG de 0,88 %, contre 0,46 % pour leur équivalent passif.

Dans ce contexte, l’avenir des conseillers en services financiers se définit par leur capacité à offrir des services à valeur ajoutée, tels que la planification financière, fiscale et successorale, plutôt que par la sélection de fonds à gestion active.

[i] Les données pour le marché canadien sont libellées en dollars canadiens, tandis que celles pour les marchés américains et internationaux sont libellées en dollars américains.

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Comment les FNB d’actions mondiales performent durant la crise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comment-les-fnb-dactions-mondiales-performent-durant-la-crise/ Tue, 02 Jun 2020 19:35:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66895 FOCUS FNB - L'exposition à des titres étrangers peut agir comme un facteur de diversification et même de surperformance.

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Pandémie ou non, les actions étrangères restent une catégorie d’actifs essentielle. Au sein de l’univers des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens, l’exposition géographique la plus large se fait par l’intermédiaire de plus de 50 fonds dans la catégorie des actions mondiales.

Malgré leurs similitudes – ils ont tous des participations aux États-Unis et sur les marchés développés d’Europe et d’Asie – ils forment un groupe diversifié. Les options de FNB d’actions étrangères se sont étendues au fil du temps. Elles ont d’abord compris les FNB à gestion indicielle passive pondérées en fonction de la capitalisation boursière avant les options de stratégies basées sur des facteurs ou sur la production de revenus, ainsi que quelques-unes entièrement gérées activement.

En supposant que les clients souhaitent une exposition étrangère par l’intermédiaire d’un ou plusieurs FNB d’actions, comment les conseillers peuvent-ils recommander les choix appropriés ?

Pour commencer, il faut envisager une exposition aux indices de marché large, explique Scott Johnston, responsable produit de la société torontoise Vanguard Canada Investments Inc.

Parmi les exemples de ces types de fonds pondérés en fonction de la capitalisation boursière, citons le Vanguard FTSE Global All Cap ex Canada Index ETF et le iShares MSCI World Index ETF. De ces deux fonds, celui de Vanguard est le plus complet, car il inclut les marchés émergents. Il est également un peu plus axé sur la croissance. Son concurrent d’iShares, qui était le pionnier des FNB dans la catégorie mondiale lors de son lancement en 2009, n’investit que dans les marchés développés et a une pondération de 3 % dans les actions canadiennes.

Mark Raes, directeur général et chef de produit chez BMO Gestion mondiale d’actifs, basé à Toronto, convient que si une exposition au marché large est une solution, les investisseurs peuvent souhaiter que leurs actifs mondiaux aient un profil de risque différent. « Vous pourriez vouloir une faible volatilité ou une exposition au facteur axé sur la qualité. Mais si vous êtes plus généralement constructif sur les marchés, vous pouvez simplement vouloir des titres pondérés en fonction de la capitalisation boursière », dit-il.

Pour tout investisseur, il est crucial de déterminer la bonne combinaison de catégories d’actifs. Dans la partie consacrée aux actions mondiales, les FNB qui emploient des stratégies de faible volatilité conviennent bien aux investisseurs conservateurs.

Selon l’entreprise torontoise BlackRock Asset Management Canada, le iShares Edge MSCI Min Vol Global Index ETF avait un bêta à la fin avril de 0,61 sur les 36 derniers mois et de 0,58 sur les 60 derniers mois, par rapport à son indice de référence MSCI World Index (par définition, le marché au sens large a un bêta de 1).

« La théorie sous-jacente est qu’il est possible de réduire la volatilité du portefeuille, de lisser le parcours, tout en maintenant les mêmes rendements attendus des actions en général, explique Steven Leong, responsable des produits FNB chez BlackRock Canada. Vous êtes moins sensible à l’ensemble du marché, tant à la hausse qu’à la baisse, mais plus sensible à la hausse qu’à la baisse. »

Le FNB iShares à faible volatilité est extrêmement diversifié, avec une exposition à environ 450 titres. En comparaison, le Vanguard Global Minimum Volatility ETF compte encore 230 positions, avec un bêta tout aussi faible de 0,77 dans son dernier rapport.

Bien que les conseillers doivent examiner de nombreux critères, explique Scott Johnston, le bêta est un outil utile pour aider à déterminer quels fonds sont les plus conservateurs ou les plus dynamiques.

Parmi les moins risqués dans la catégorie des actions mondiales, on trouve le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de sociétés mondiales à dividendes élevés, qui détient des actions ordinaires versant des dividendes tout en vendant des options d’achat sur des titres sélectionnés. Mais cette stratégie réduit considérablement les possibilités de croissance du capital. Selon Mark Raes, le FNB d’options d’achat couverte monétise le « potentiel de hausse supérieure à un certain seuil » en vendant des options d’achat en échange d’un revenu de primes, et il ne s’agit donc pas d’une exposition pure aux actions.

Pour une stratégie axée sur les facteurs et offrant un plus grand potentiel de croissance, envisagez des FNB basés sur des indicateurs de qualité telles que le rendement des capitaux propres, la croissance des bénéfices et la solidité du bilan. « La qualité est un facteur qui joue vraiment bien à travers les cycles du marché. Vous le voyez certainement maintenant », déclare Mark Raes, en référence à la récente performance supérieure à la moyenne du FNB BMO MSCI All Country World High Quality Index. Selon Morningstar Canada, le FNB a réalisé un rendement de 0,8 % au cours des quatre premiers mois de cette année, contre une perte de 9,1 % pour le fonds d’actions mondiales médian.

Mark Raes ajoute qu’un fonds ayant un mandat socialement responsable a également un penchant pour la qualité en raison de l’importance qu’il accorde à la gouvernance d’entreprise et à la viabilité à long terme des entreprises. La sélection de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) « aide à identifier les entreprises qui ont vraiment de longues années devant elles ».

Les stratégies de dividendes mondiaux, quant à elles, conviennent aux investisseurs qui cherchent à générer des revenus réguliers. Toutefois ne vous attendez pas à ce que des fonds comme le iShares Core MSCI Global Quality Dividend Index ETF soient moins risqués que le marché en général, déclare Steven Leong de BlackRock. « Vous n’avez pas pour objectif explicite de réduire le risque du portefeuille. Vous êtes juste plus orienté vers le paiement des dividendes ».

Bien que la plupart des FNB d’actions mondiales soient entièrement exposés aux fluctuations des devises étrangères, il existe des options qui offrent une couverture des risques de change. Or, Steven Leong avertit qu’il est « notoirement difficile » de prévoir avec précision les mouvements des devises. En outre, comme le dollar canadien a tendance à être corrélé positivement avec les actions, « le fait de détenir votre exposition internationale sous une forme non couverte tend à agir comme un facteur de diversification ».

Les stratégies mondiales pleinement actives offrent des possibilités de surperformer le marché grâce à des portefeuilles plus concentrés et à une sélection de titres individuels. Le FNB Dynamic Active Global Dividend est l’un des deux fonds de la catégorie qui bénéficie de la meilleure notation Morningstar, cinq étoiles, pour les rendements ajustés en fonction du risque. L’autre est le FNB de haute qualité de BMO.

En fonction de la tolérance au risque de l’investisseur, une approche « noyau et satellite » peut être adoptée en détenant une paire de FNB mondiaux. En commençant par une exposition à un indice de base, le portefeuille peut être orienté dans une direction prudente en détenant également un produit à volatilité minimale. Inversement, un FNB indiciel pourrait être combiné avec une stratégie basée sur des facteurs ou pleinement active. « Toute décision que vous prenez pour chercher à surperformer le marché général est plus risquée, déclare Scott Johnston. Vous prenez en fait un risque actif. La façon dont nous y pensons est la force avec laquelle vous prenez cette décision active ».

En associant un FNB à gestion passive à un fonds géré activement, vous pouvez obtenir le meilleur des deux mondes, explique Marl Raes : « Le gestionnaire actif vous offre la possibilité d’obtenir de l’alpha et des performances supérieures, mais le fonds passif vous offre la discipline et l’exposition au marché. Nous constatons un grand intérêt de la part des conseillers pour ce type de fonds ».

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Gestion active c. passive : quelle rivalité ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gestion-active-c-passive-quelle-rivalite/ Thu, 16 May 2019 17:18:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=58585 L’important consiste à se concentrer sur les faibles coûts, estime Tim Huver, chef des produits, chez Vanguard Canada

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Le fondateur de Vanguard a beau être celui qui a inventé le premier fonds indiciel, la firme ne renie pas pour autant la gestion active. Un an après le lancement de quatre fonds communs à faible coût au Canada, elle revient sur cette rivalité qui, pour elle, n’en est pas une.

« Les 11 premiers fonds de Vanguard étaient activement gérés », rappelle Tim Huver, chef des produits, à Vanguard Canada, en entrevue avec Conseiller.

« Pour nous, ça n’a jamais été une question de choisir entre gestion active ou passive, mais plutôt de se concentrer sur les faibles coûts. »

Un professionnel en services financiers peut très bien utiliser un mélange de produits indiciels et à gestion active avec ses clients, selon lui. Par exemple, on peut se servir des fonds à gestion passive pour tempérer la volatilité associée à ceux à gestion active, illustre-t-il.

« Ou certains conseillers peuvent prendre les FNB pour exposer leurs clients au marché américain, mais utiliser la gestion active dans les marchés émergents », ajoute Félix Duchaîne, directeur régional des ventes à Vanguard Canada.

PAS DE RENDEMENT EN INDICIEL?

Les détracteurs de la gestion passive soutiennent parfois qu’il n’y a pas de rendement à en tirer, car elle ne surpasse pas le marché et qu’il faut en plus payer des frais de gestion, annulant les possibilités de gain.

« Au contraire, si tu détiens le S&P 500 depuis 30 ans, tu as eu de très bons rendements », rétorque M. Duchaîne.

Une étude de Spiva Canada souligne par ailleurs que 75 % des gestionnaires actifs de fonds d’actions ont fait moins bien que leur indice de référence en 2018.

« Un fonds commun peut réaliser un très bon rendement, mais si tu n’as pas investi ou n’es pas sorti du marché au bon moment, tu peux tout de même obtenir une mauvaise performance. D’où l’intérêt de travailler avec un conseiller », ajoute-t-il.

Pour qu’un fonds à gestion active réussisse, trois critères doivent être réunis, selon Tim Huver : le talent du gestionnaire, de faibles frais et la patience. Investir à long terme est la clé, insiste-t-il.

LA VALEUR DU CONSEIL

Mais peu importe le type de fonds choisi, pas question d’écarter les conseillers de l’équation, lancent-ils. Dès l’arrivée de Vanguard au Canada en 2011, la firme a…

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Même à frais égaux, je préfère les FNB passifs! https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/meme-a-frais-egaux-je-prefere-les-fnb-passifs/ Thu, 24 Jan 2019 18:19:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=55185 ZONE EXPERTS - Choc et stupeur! Le groupe Vanguard Canada, ardent défenseur de la gestion passive, a lancé en 2018 des fonds communs à gestion traditionnelle active. Les sociétés de fonds communs à gestion active lancent à tour de rôle leur gamme de FNB, de sorte qu’aujourd’hui la vaste majorité des 33 fournisseurs du marché canadien proposent principalement la gestion active. Est-ce la fin des FNB à gestion passive?

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Ne perdez pas le sommeil pour leur survie. Les FNB à gestion passive représentent malgré tout la part du lion du marché canadien. Par exemple, 21 des 25 plus grands FNB préconisent la gestion passive. N’empêche. Alors que les fonds actifs – dont certains avec des tarifs plus compétitifs que jamais- envahissent le marché des FNB, il y a lieu de se poser quelques questions.

On évoque souvent les frais modiques pour justifier l’investissement avec les fonds passifs. Par exemple, les fonds communs actifs d’actions canadiennes affichent souvent des ratios de frais de gestion (RFG) pharaonesques se situant entre 2 % et 2,50 %. En même temps, vous est offerte la possibilité d’investir avec un FNB passif qui calque l’indice S&P/TSX Composé pour un RFG minuscule de 0,06 %. Mais alors que de plus en plus de FNB à gestion active sont offerts avec des RFG plus abordables, certains investisseurs se demandent s’ils ne pourraient pas avoir le meilleur des deux mondes : la possibilité de rendements supérieurs et des frais raisonnables. Est-ce la bonne stratégie?

Personnellement, je persiste à croire qu’un fonds passif bien conçu et à faible coût demeure le meilleur choix.

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Premièrement, même s’il est vrai que bien des FNB à gestion active sont offerts à des tarifs bien inférieurs à ceux des fonds communs équivalents, leurs frais demeurent généralement au-dessus de la barre des 0,50 %, ce qui demeure cher par rapport aux meilleurs FNB passifs.

Ensuite, si vous pensez que les frais constituent le seul facteur qui explique les rendements inférieurs des fonds actifs, vous faites peut-être erreur. En effet, dans un rapport dévastateur, la firme Standard and Poor’s démontre que les fonds communs d’actions offerts aux États-Unis ne parviennent pas à surpasser leur indice de référence, et ce peu importe que les frais soient déduits ou non des rendements. Plus précisément, sur une période de dix ans, les fonds d’actions gérés activement ont échoué le test dans seize catégories sur dix-sept!

Troisièmement, les gestionnaires actifs tendent à avoir, justement, un comportement « actif », c’est-à-dire à négocier un important volume de transactions. Ces nombreuses transactions engendrent des commissions qui enrichissent les banques d’affaires aux frais des investisseurs. Par contraste, les fonds passifs ne cherchent qu’à « mimer » le marché. Ils effectuent peu de transactions et sont pingres sur les commissions, en plus de déclencher peu de distributions de gains en capital imposables.

Quatrièmement, les fonds passifs de bonne qualité sont prévisibles : les investisseurs savent d’avance qu’ils obtiendront à peu près le rendement du marché. Le marché, lui, est très imprévisible sur de courtes périodes, mais sur le très long terme, on peut se faire une assez bonne idée de son rendement espéré. Par contre, les fonds gérés activement – surtout ceux présentant un indice ActiveShare élevé, c’est-à-dire ceux qui sont les plus différents de leur indice de référence, proposent un rendement à long terme beaucoup plus imprévisible : ils peuvent surpasser le marché de beaucoup, mais ils peuvent aussi se planter royalement.

Cinquièmement, je trouve que les fonds passifs conviennent mieux à la planification financière. Parlons franchement. La plupart des gens n’investissent pas pour la rigolade. Au contraire, ils visent un objectif capital : très souvent, c’est l’indépendance financière. Or, la poursuite de cet objectif est semée d’écueils. La vie a ce don de nous bousculer avec toutes sortes d’imprévus : perte d’emploi, problème de santé, la naissance de jumeaux, etc. Tous ces imprévus bouleversent la capacité d’épargner, d’investir et de préparer l’avenir. Dans ce contexte, recourir à la gestion active ne fait qu’en rajouter une couche, puisque les rendements à long terme sont moins prévisibles que ceux des fonds passifs.

Sixièmement, les fonds passifs protègent l’investisseur contre la dérive du gestionnaire. Il n’est pas rare de constater qu’un fonds actif d’actions canadiennes contient une bonne proportion d’actions américaines. Ou encore de liquidités. Personnellement, je déteste cette manie. Si j’achète un fonds d’actions canadiennes, c’est parce que je veux des actions canadiennes. N’est-ce pas clair? Achèteriez-vous un tube de dentifrice comptant 20% de crème solaire? Par contraste, un bon FNB passif fait toujours ce qu’il est supposé de faire : il calque l’indice de marché qui est précisé dans sa politique de placement.

Finalement, avec les fonds passifs, il n’y a pas d’excuses pour expliquer des mauvais rendements. Si un fonds passif ne reproduit pas son indice, vous pouvez le congédier sans hésiter. Par contre, un fonds actif peut toujours justifier une ou plusieurs mauvaises années par le fait (véridique) qu’aucune stratégie ne peut raisonnablement promettre de surpasser le marché tous les ans.

En conclusion, à mes yeux, même à frais égaux, il n’y a pas d’hésitation : les meilleurs fonds à gestion passive l’emportent haut la main pour les investisseurs qui veulent aller de l’avant et se bâtir un patrimoine!

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Le chiffre FNB : 40 % https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-chiffre-fnb-40/ Tue, 08 Jan 2019 18:27:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=55238 FOCUS FNB - C’est la part de marché des 25 plus importants FNB, laquelle est en déclin.

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Les plus importants fonds négociés en Bourse (FNB) inscrits à une bourse canadienne sont de moins en moins dominants au chapitre de leur part de marché exprimée en actif sous gestion.

Ainsi, les 25 FNB ayant le plus d’actif sous gestion représentaient cumulativement une part de marché de 40 % de l’ensemble de l’actif sous gestion en FNB canadiens de novembre dernier, d’après les données publiées par l’Association canadienne des FNB (ACFNB).

En novembre 2017, ce groupe des 25 plus importants FNB affichaient une part de marché cumulative de 42,3 %. En novembre 2016, sa part de marché s’établissait à 47,3 %.

Ce déclin de 7,3 points de pourcentage en deux ans est signe que les FNB dominants d’hier se font de plus en plus concurrencés par la gamme de FNB d’aujourd’hui.

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Notons que le nombre de FNB est passé de 455, en novembre 2016, à 551 en novembre 2017, à 655 en novembre 2018, selon les données de l’ACFNB. Durant cette période, le nombre de manufacturiers est passé de 18 en novembre 2016, à 27 en novembre 2017 et à 33, en novembre 2018.

Une partie de ce déclin s’explique également par la diminution de l’actif sous gestion du plus important FNB canadien, soit le iShares S&P/TSX 60 Index ETF. Celui-ci a vu sa part de marché passer de 11,5 % de l’actif total en FNB canadiens en novembre 2016, à 8,0 % en novembre 2017, à 6,0 % en novembre 2018. Ce FNB affichait un actif sous gestion de 12,8 G$ en novembre 2016, par rapport à 9,6 G$ en novembre 2018.

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Regain d’intérêt pour les FNB en août https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/regain-dinteret-pour-les-fnb-en-aout/ Wed, 03 Oct 2018 10:00:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=51390 FOCUS FNB - Les ventes nettes de fonds négociés en Bourse (FNB) enregistrées en août de 3,1 G$ témoignent d’une vigueur renouvelée pour les FNB.

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En effet, depuis le début de 2018, août arrive au premier rang des mois qui affichent le plus de ventes nettes, devant les ventes nettes de 2,99 G$ de février, selon les données de l’Association canadienne des FNB (ACFNB).

En août, les ventes nettes de FNB d’actions canadiennes ont été les plus élevées par rapport aux autres mois de l’année, selon une analyse de la Financière Banque Nationale (FBN). Uniquement en août, il s’est vendu 1,3 G$ de ce type de FNB par rapport à 2,3 G$ de ventes nettes de FNB d’actions canadiennes pour les huit premiers mois de 2018.

Sur le plan des titres à revenu fixe, les nouveaux actifs d’août ont été distribués parmi une vaste gamme de produits et de catégories, bien que les ventes nettes d’obligations de sociétés aient obtenu des ventes plus élevées par rapport aux autres types d’obligations.

La Financière Banque Nationale révèle également que la part du lion des ventes de FNB de titres à revenu fixe d’août était dans des FNB dont l’échéance est à court terme ou à très court terme. « Cela met en évidence qu’une possible hausse des taux d’intérêt est une préoccupation de la part des détenteurs de FNB », lit-on dans une analyse de la FBN.

En vogue, les FNB à faibles frais

Les ventes nettes enregistrées de janvier à la fin d’août confirment encore une fois l’intérêt des investisseurs à l’égard des actions. Cette catégorie d’actif a représenté 74,1 % des 14,5 G$ de ventes nettes observées durant cette période. Les FNB d’actions américaines ont été le type d’actif qui a le plus intéressé les acheteurs de FNB.

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Sur le plan des FNB de titres à revenu fixe, les ventes nettes depuis janvier montrent que les nouveaux actifs se répartissent de manière égale dans trois types de FNB suivants, d’après une analyse de la FBN : « 1) des produits à faible coût qui donne une exposition large et pure à un indice; 2) des actions privilégiées, principalement gérées activement, et 3) des FNB d’obligations étrangères ou « mondiales », dont plusieurs d’entre eux sont aussi actifs. »

Les FNB à gestion passive et à faible coût dominent le classement des ventes nettes de FNB depuis le début de l’année, constatent par ailleurs les analystes de la FBN : « Si on met de côté la popularité du ZWP (FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de dividendes élevés de sociétés européennes), les produits qui ont été les meilleurs vendeurs, comme ZCN, ZSP et VCN, facturent tous moins que 10 points de base comme ratio des frais de gestion (RFG). »

« Il est intéressant de noter que malgré la course apparente vers un RFG nul, certains FNB à prix plus élevés arrivent toujours à attirer des actifs. C’est le cas par exemple pour des produits offerts par des marques réputées pour leur gestion active (par exemple PIMCO), ou un sous-secteur de niche du marché qui intéresse plusieurs, comme le Horizons Marijuana Life Sciences Index ETF (HMMJ) », lit-on dans l’analyse.

Les portefeuilles Vanguard suscitent de l’intérêt

Un autre fait intéressant, que nous apprennent les récentes ventes nettes, est l’engouement pour les portefeuilles de FNB offert par Vanguard.

Les trois portefeuilles VGRO, VBAL et VCNS figurent parmi les 11 produits lancés en 2018 qui avaient le plus d’actif sous gestion à la fin d’août. Ce trio avait un actif géré cumulatif de 724 M$ à ce moment. Notons que les 25 plus importants FNB en termes d’actifs qui ont été lancés en 2018 avaient un actif géré cumulatif de 3,6 G$

Caleb Jean, analyste aux investissements chez Valeurs mobilières Desjardins, donnait récemment son avis sur l’émergence des portefeuilles de FNB dans l’article à lire intitulé Lumière sur l’émergence des FNB équilibrés.

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Le chiffre FNB : 44,3 % https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-chiffre-fnb-du-mois-443/ Tue, 04 Sep 2018 15:15:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=50749 FOCUS FNB - Les fonds négociés en Bourse (FNB) à gestion active sont en vogue parmi les ventes nettes de FNB canadiens, comme le démontrent des chiffres compilés par Strategic Insight.

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En effet, au cours du premier trimestre de 2018, 44,3 % des 8,23 G$ de ventes nettes de FNB canadiens étaient dans les FNB gérés activement, selon la méthode de classement de Strategic Insight. Les FNB à bêta stratégique ont représenté 10 % des ventes nettes de ce trimestre alors que les FNB à gestion passive ne représentaient que 45,6 % des ventes nettes.

Les ventes nettes en dollars de FNB à gestion active du premier trimestre de 2018 ont atteint un sommet trimestriel lorsqu’on les compare aux ventes nettes du premier trimestre des huit années précédentes. Toujours en comparant les mêmes périodes, la part de 44,3 % des ventes nettes en FNB à gestion active est la deuxième plus élevée.

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Notons que le premier trimestre correspond à la période des REER et est un indicateur important des ventes nettes de l’année. Par exemple, les ventes nettes en FNB canadiens du premier trimestre de 2018 ont représenté 72,2 % de l’ensemble des ventes nettes comprises entre le 1er janvier et le 31 juillet de cette année.

À la lumière de ces chiffres, il n’est pas étonnant qu’un pourcentage important des nouveaux FNB lancés ces derniers mois aient été des FNB à gestion active.

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La pression sur la gestion active s’intensifie, selon Fitch https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-pression-sur-la-gestion-active-sintensifie-fitch/ Fri, 10 Aug 2018 13:16:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=50221 Le récent lancement par Fidelity de deux fonds communs de placement indiciels dont le ratio annuel de frais est de 0 % met en évidence les pressions sur les revenus auxquelles font face les gestionnaires de placements traditionnels, selon un nouveau rapport de Fitch Ratings.

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Selon le rapport, cette récente introduction de fonds communs de placement indiciels à frais zéro pourrait accélérer la transition vers les produits passifs.

Le récent lancement par Fidelity de deux fonds communs d’actions indiciels sans frais de gestion ni exigence de placement minimum, conjugués à une réduction moyenne de 35% des commissions sur ses fonds indiciels existants, souligne les pressions sur les revenus des gestionnaires de placements traditionnels, indique le rapport de l’agence de notation.

« Un déploiement plus large de fonds à frais zéro, ou une réduction supplémentaire des structures de frais actuelles, exacerberait les pressions à long terme sur les bénéfices auxquelles sont confrontés les gestionnaires d’investissement traditionnels, indique le rapport de Fitch. Cela serait particulièrement difficile pour les entreprises moins diversifiées et pourrait se traduire par d’autres fusions et acquisitions. »

En effet, le rapport de Fitch indique que seule une poignée de sociétés sont capables de concurrencer sur cette base. «L’offre de taux zéro exige que les [sociétés de fonds communs] aient des modèles commerciaux plus diversifiés avec des flux de revenus autres que les frais de gestion de base tels que le prêt de titres ou la gestion de patrimoine. Ce qui est réalisable seulement pour un certain nombre de joueurs, par exemple Fidelity, Schwab, BlackRock et Vanguard », indique le rapport.

La décision de Fidelity est clairement conçue pour développer ou, à tout le moins, défendre ses actifs sous gestion, indique le rapport, notant que cela pourrait permettre à la société de gagner une plus grande part du marché dans le secteur des investissements passifs. Et, il est dit que Fidelity semble particulièrement bien adapté à ce type de salve compétitive.

« Le modèle commercial diversifié de Fidelity, qui inclut les activités de gestion de patrimoine et de courtage, peut contribuer à atténuer l’impact financier d’une politique de frais de gestion perdus. Le fait que Fidelity soit une société privée peut également lui permettre d’adopter une vision stratégique à plus long terme par rapport aux gestionnaires cotés en bourse qui pourraient faire face à une pression accrue de la part des actionnaires pour obtenir des résultats à court terme ».

Actuellement, Fitch a une perspective de notation stable pour le secteur de la gestion des investissements. « Toutefois, la pression des frais et des flux devrait s’accélérer de manière à entraîner une compression du BAIIA et une baisse des marges de rentabilité et / ou une augmentation des ratios de levier financier, peut-on lire. Bien qu’elle ne soit pas considérée comme une menace imminente, dans la mesure où Fitch considère l’allocation passive de manière suffisamment matérielle et permanente, des modifications négatives de la notation et des perspectives pourraient se traduire par une évolution des indicateurs financiers. »

Bien que l’avènement des fonds sans commission puisse exacerber le passage des fonds actifs aux fonds passifs, Fitch estime que «l’appétit des investisseurs à long terme pour les fonds gérés activement dépendra beaucoup plus de la capacité des gestionnaires à surpasser les indices passifs à différents moments dans le cycle. »

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Une liste de souhaits pour les FNB canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/une-liste-de-souhaits-pour-les-fnb-canadiens/ Mon, 06 Aug 2018 19:47:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=50006 Bon, on est encore loin de Noël, mais j’aimerais quand même vous partager la liste de souhaits que j’ai pour le marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB). Bien que ce marché offre déjà plus de 600 FNB, il existe encore quelques stratégies passives qui sont mal servies par les FNB existants.

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Voici ma courte liste.

1. Fonds de placement immobilier – avec des frais raisonnables

Peu de gens apprécient les fonds de placement immobilier (FPI) à leur juste valeur. Pourtant, cette structure, qui est née au Canada dans les années 1990 de la restructuration du secteur des fonds communs immobiliers, est selon moi une petite merveille dont beaucoup de retraités à la recherche de revenus sont friands. En bref, détenir des parts d’un FPI, c’est presque comme posséder un groupe d’immeubles directement, sauf qu’on n’a pas besoin d’en assurer la gestion. Le fonds transfère la quasi-totalité des revenus nets d’opération à ses détenteurs de parts mensuellement.

En plus de simplifier la vie des investisseurs, les FPI apportent un premier degré de diversification, car ces fonds détiennent la plupart du temps plusieurs dizaines de propriétés, parfois dans plusieurs secteurs géographiques et de plusieurs types : bureaux, immeubles industriels, centres commerciaux, etc.

À mon avis, il y existe un véhicule encore plus merveilleux :  le FNB de FPI. Je m’explique. Détenir un FPI individuel est probablement moins risqué et moins compliqué que de détenir des propriétés. Il demeure toutefois un problème : on s’expose à certains risques, tels que la mauvaise gestion ou encore des décisions qui tournent mal.

Par exemple, dans les années 2000, un FPI s’est lancé dans un mégaprojet de construction. Je l’avoue, leur affaire était très bien partie, car l’immeuble était déjà loué à 100 % avant même le début de la construction. Cela dit, l’équipe de gestion a commis une erreur : elle a amorcé la construction sans en avoir au préalable sécurisé le financement. Bref, à l’automne 2008, plus personne ne voulait financer le projet! On a finalement trouvé des fonds, mais à un coût exorbitant. À son plus bas, la valeur des parts du FPI avait fondu de plus de 80 %.

C’est ici qu’interviennent les FNB de FPI. En détenant un portefeuille d’une vingtaine de FPI, le FNB protège en partie l’investisseur contre le risque des titres individuels. Cependant, il y a un hic. Pour une raison qui m’échappe, les frais de gestion des FNB de FPI sont trop chers. Le ratio des frais de gestion (RFG) des trois plus grands FNB disponibles au Canada se situe entre 0,39 % et 0,61 %. Dans un contexte où on peut obtenir l’indice du marché total des actions canadiennes pour 0,06 %, les frais actuels des FNB de FPI représentent un anachronisme.

Alors, s’il te plait père Noël, je veux un FNB de FPI indiciel à un RFG de 0,20 %. Je promets d’être sage.

2. Actions mondiales ESG

Nous vivons une drôle de période. Alors que certains leaders politiques se moquent ouvertement des droits humains et de la dégradation des écosystèmes, l’intérêt envers les placements gérés en tenant compte des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) prend de l’ampleur.

Ainsi, la Caisse de dépôt et placement du Québec et le Régime de retraite des enseignants de l’Ontario, aussi appelé Teachers’, ont lancé des départements ESG et la firme de recherche MSCI emploie maintenant plus de 180 analystes qui utilisent la recherche provenant de données de masse, aussi appelées big data, afin de créer et maintenir des indices boursiers ESG. D’ailleurs, la firme BlackRock utilise les indices MSCI comme fondation de sa panoplie de FNB d’actions ESG offerts aux États-Unis.

Ces FNB couvrent la quasi-entièreté des marchés développés et émergents. Ils sont assez bien diversifiés et détiennent cumulativement plus de 900 titres individuels (voir tableau 1 ci-dessous) avec des frais de gestion très raisonnables de surcroît. Au Canada, nous n’avons que le iShares Jantzi Social Index, qui couvre les actions canadiennes uniquement. Donc, à mon avis, un FNB mondial ESG qui investit à part égales entre les actions canadiennes, américaines et internationales ferait un tabac.

Source du tableau 1: iShares

3. Obligations canadiennes un à quinze ans

Quand vient le temps de faire des placements en obligations, je suis un partisan des FNB de marché total tels que le BMO Obligations totales (ZAG), le Vanguard Canadian Aggregate Bond Index (VAB) ou encore le iShares Core Canadian Universe Bond Index (XBB). Cependant, il y a peut-être moyen de faire mieux.

Comprenez-moi bien. Cela fait près de vingt ans que je m’efforce de persuader clients, amis et famille qu’on ne peut pas prédire les marchés. Il existe toutefois quelques rares exceptions.

Par exemple, il y a une très haute probabilité que les taux de long terme soient plus élevés que ceux de court terme la plupart du temps. Dans le jargon, on dit que la courbe de rendement est positive. C’est ce qui explique l’existence d’une prime d’échéance : les titres à long terme sont plus payants que ceux à court terme. Selon le Global Investment Yearbook, la prime entre les obligations gouvernementales à long terme et les bons du Trésor à l’échelle du marché mondial s’est élevée à 1,2 % entre 1900 et 2017. Voilà pour ma première prévision.

Maintenant, passons à une deuxième prévision: la majorité de la prime d’échéance pourra, la plupart du temps, être récoltée avec des obligations dont les échéances sont de dix ans et moins. Le graphique 1 ci-dessous illustre la courbe de rendement moyenne des dix dernières années. Environ les trois quarts de la prime d’échéance est capturée lorsqu’on atteint le terme de 10 ans. Le graphique 2 illustre le risque de chaque terme d’obligation – tel que mesuré par la durée modifiée. Lorsqu’on dépasse l’échéance de dix ans, le risque augmente dramatiquement.


Sources des graphiques : Bloomberg, PWL Capital

NDLR: Pour agrandir le graphique 1, le graphique 2 et le tableau, allez dans la section Documents.

Récapitulons : les obligations de longue échéance tendent à produire un rendement faiblement supérieur aux obligations d’échéance dix ans, mais sont beaucoup plus risquées. Pourquoi donc? L’explication la plus courante est que les caisses de retraite et les sociétés d’assurance vie en ont grand besoin pour apparier leurs actifs à leurs passifs, qui sont de très long terme eux aussi.

Certaines caisses de retraite, notamment Teachers’, vont même jusqu’à emprunter sur les marchés pour augmenter leur portefeuille d’obligations à long terme. Ces grands volumes d’achats font augmenter les prix et par conséquent, diminuer le taux d’intérêt des obligations de longue échéance.

Bref, je propose un FNB qui détiendrait l’indice de marché total, mais qui exclurait les titres qui viennent à échéance au-delà de quinze ans. Je suggère de conserver les titres entre 10 et 15 ans pour augmenter le rendement et préserver la diversification du portefeuille. Un tel FNB ne paierait pas beaucoup moins d’intérêt que celui qui réplique le marché total, mais serait substantiellement moins volatil.

Raymond Kerzérho, CFA, MBA, est le directeur de la recherche de PWL Capital. Il enseigne également la finance à l’Université McGill et anime le balado « L’investissement décomplexé », disponible sur iTunes, Googleplay et pwlcapital.com.

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