FI RELÈVE - La maîtrise en fiscalité n'est pas destinée uniquement aux avocats et aux comptables. De plus en plus de conseillers aspirent eux aussi à obtenir ce précieux diplôme.
Le fractionnement de revenu avec conjoints et enfants majeurs motive des clients à créer des sociétés par actions.Parmi la clientèle des conseillers, nombreux sont ceux qui sont leur propre patron. Ces travailleurs autonomes sont parfois des professionnels ou des consultants.La plupart d'entre eux songent un jour ou l'autre à s'incorporer. L'idée de reporter de l'impôt est bien sûr séduisante. Cependant, le fractionnement du revenu peut se révéler l'avantage le plus attrayant dans certaines circonstances.
EN DIRECT DE L'IQPF – Les conseillers doivent tenir compte de plusieurs particularités fiscales si leurs clients songent à incorporer leurs activités professionnelles. Deux experts ont abordé ce sujet en demande d’année après année au Congrès annuel de l’Institut québécois de la planification financière (IQPF).
ZONE EXPERTS - Il existe plusieurs situations pouvant conduire au changement de propriété d'un contrat d’assurance vie. Cette chronique a pour objectif d’expliquer les conséquences fiscales de quelques cas pratiques.
Au cours des prochaines années, certains conseillers pourraient vendre davantage de fonds distincts, aux dépens des fonds communs de placement (FCP). Et la profession de conseiller en sécurité financière pourrait plus facilement attirer de nouvelles vocations. Toutefois, les raisons qui expliquent ce phénomène pourraient faire grincer des dents.Le conseiller Léon Lemoine observe une «certaine recrudescence» de la popularité des fonds distincts. Il l'attribue, en partie, aux changements dans la réglementation sur la divulgation des commissions dans la vente de FCP.
Pour les cibler et pour les servir, les conseillers doivent donc avoir des connaissances appropriées et être prêts à s'investir pleinement. Voici ce qu'il faut savoir.Un service sur mesure«Plus on obtient, plus on désire», dit le proverbe. Les médecins ne font pas exception à cet adage.Habitués à l'empressement des conseillers, ils s'attendent à recevoir des services qui soient à la hauteur. Le conseiller doit tenir compte de leur réalité, en particulier le manque de temps.
ZONE EXPERTS - Les règles fiscales évoluent rapidement. Une planification fiscale mise en place il y a quelques années n’est peut-être plus adéquate aujourd'hui. De plus, le dernier budget renferme de nombreux changements. Il sera donc important de revoir les éléments suivants avant la fin de l'année fiscale.
La refonte du fonds d'indemnisation des services financiers, le devoir fiduciaire, les frais des fonds communs et les commissions des conseillers, l'harmonisation des règles de l'assurance et de l'épargne collective et l'incorporation des conseillers constituent quelques-uns des dossiers qui occuperont l'Autorité des marchés financiers (AMF) sur le front de la distribution.Par ailleurs, la défense des entreprises lors d'offres d'achat hostiles, la réforme de la Loi sur l'assurance, les compétences québécoises en valeurs mobilières et les vastes chantiers que sont les grands dossiers internationaux comme les règles de Bâle sur la capitalisation sont à l'ordre du jour du nouveau patron du régulateur.
RAPPORT D'AMOURS – Les conseillers voient d'un bon oeil la rente de longévité proposée cette semaine par le rapport D'Amours, mais croient également que les montants consacrés à l'épargne privée pourraient être réduits.
Un autre ordre professionnel permet désormais à ses membres d'incorporer leur entreprise personnelle : celui qui encadre les chiropraticiens, selon le Centre québécois de formation en fiscalité (CQFF).