Une femme tenant trois cartes de crédit dans une main et tapant sur une calculette de l'autre.
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Selon ce sondage mené dans le cadre de la Semaine de la planification financière 2018, la préoccupation liée au paiement des dettes vient loin devant la préparation de la retraite (18 %), le financement d’un projet personnel (12 %) et l’épargne en prévision d’une baisse de revenu éventuelle (7 %).

« Nous constatons que l’endettement est encore au cœur des préoccupations financières des Québécois, ce qui demeure problématique, car, pendant qu’ils remboursent leurs dettes, ils n’ont souvent pas la marge de manœuvre nécessaire pour épargner en vue de la retraite ou de situations malencontreuses, comme une perte d’emploi ou la maladie. Il est cependant encourageant de constater que plusieurs d’entre eux prennent les mesures nécessaires pour y remédier, comme établir un plan pour rembourser leurs dettes », déclare la présidente-directrice générale de l’IQPF, Jocelyne Houle-LeSarge, FCPA, FCGA.

Bien que dans 37 % des cas, les répondants affirment que leur situation financière est satisfaisante et qu’ils n’ont rien à améliorer, 17 % admettent qu’ils auraient besoin d’aide et 6 % estiment qu’avec ou sans aide, ils se sentent incapables d’améliorer leur situation. Notons que 40 % des Québécois appliquent actuellement des mesures visant à améliorer leur situation, alors que 16 % des répondants n’ont posé aucune action reliée à la gestion de leurs finances personnelles au cours des douze derniers mois.

Le sondage révèle que lorsqu’on leur demande si les questions financières leur causent de l’insomnie, 23 % des Québécois répondent parfois, 31 % rarement et 2 % souvent. Malgré tout, en ce qui concerne leur niveau de connaissance, 71 % des répondants disent qu’il est très bon ou plutôt bon. Une minorité de Québécois (4 %) affirment qu’il est très mauvais.

Le sondage a été réalisé par SOM pour le compte de l’IQPF, du 19 au 22 octobre 2018, auprès de 1 054 internautes québécoises et québécois âgé(e)s de 18 ans ou plus. La marge d’erreur maximale autour des proportions est de 4,2 %, 19 fois sur 20.