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En septembre, de hauts responsables de JPMorgan, Citi et Barclays évoquaient la perte de quelques centaines d’emplois advenant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en mars 2019.

Or, il se trouve qu’au début de 2018, le grand patron de JPMorgan avait prophétisé le déplacement, ailleurs en Europe, du quart des 16 000 emplois londoniens en raison du Brexit. Au cours de l’année 2018, d’autres sociétés financières ont évoqué leur futur déménagement hors de l’Angleterre.

C’est le cas de Legg Mason et de la Bank of America qui ont dit vouloir se relocaliser à Dublin ; de T. Rowe Price et de AIG, au Luxembourg ; du Credit Suisse, de Goldman Sachs et de Citigroup, à Paris ; et de Deutsche Bank et de HSBC, à Frankfort.

Selon un sondage mené auprès de gestionnaires d’actif établis en Angleterre, le Brexit pourrait entraîner un mouvement de délocalisation des fonctions de vente et de marketing vers l’Irlande et le Luxembourg. Toutefois, comme le souligne un promoteur immobilier cité par le Irish Times, les délocalisations signalées jusqu’ici par les sociétés financières ne sont qu’à l’état de projets.