Une main donnant un dollar à une autre main.
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Du côté de la Nationale, le président et chef de la direction, Louis Vachon, a vu sa paye totale, qui tient compte du salaire de base, des primes, des options et autres avantages, s’établir à environ 8,4 millions de dollars (M$), en baisse de 5,4 %.

En ce qui a trait au principal dirigeant de la Banque Laurentienne, François Desjardins, sa rémunération globale a totalisé 3,09 M$, ce qui constitue un déclin de 14 % par rapport à l’exercice 2018.

Ces informations figurent dans les circulaires de sollicitation envoyées par les deux banques en vue de leurs assemblées annuelles respectives. Le rendez-vous de la Nationale est prévu le 24 avril à Montréal, alors que celui de la Laurentienne aura lieu le 7 avril, dans la métropole.

Louis Vachon a vu la plupart des paramètres de sa rémunération demeurer stables. Son salaire de base est demeuré inchangé, à 1,13 M$, tout comme pour ses attributions sur des actions (3,38 M$) et celles fondées sur des options (1,69 M$). La prime annuelle du banquier de 57 ans a fléchi de 23 %, à 1,45 M$, alors que la valeur de son régime de retraite est passée de 788 000 $ à 751 000 $. Il a aussi touché une « autre rémunération » de 4074 $.

« La banque a de nouveau obtenu d’excellents résultats en 2019, a-t-elle fait valoir dans son message aux actionnaires. Nous avons affiché une solide croissance et une rentabilité record. »

L’an dernier, la sixième banque en importance au pays a engrangé des profits nets de 2,3 G$, en hausse de 4 %, tandis que ses revenus ont également grimpé de 4 % pour s’établir à 7,4 G$.

En ce qui a trait à M. Desjardins, il a reçu un salaire de base de 598 361 $, en légère hausse. Sa prime annuelle a été de 426 000 $, en baisse de 25 %, dans le cadre d’un exercice où les profits ont fléchi. Le recul de sa rémunération globale est notamment attribuable à la valeur de son régime de retraite, qui a été ramenée à 209 000 $, par rapport à 611 000 $ en 2018.

L’an dernier, la Laurentienne a vu son bénéfice net fondre de 23 %, à 172,7 M$, dans le cadre d’une année marquée par des négociations syndicales difficiles et un plan de transformation dont le déploiement a été plus lent que prévu.

« Bien que dans l’ensemble, la performance financière ait été inférieure à nos objectifs, nous avons connu une croissance des prêts à la clientèle commerciale et des marges nettes d’intérêts », a fait valoir la Laurentienne, dans son message aux actionnaires.

Ailleurs dans le secteur bancaire, David McKay, président et chef de la direction de la Banque Royale du Canada, la plus grande institution financière au pays, a vu sa paye totale s’établir à 13,7 M$ en 2019, alors qu’elle avait été d’environ 14,5 M$ l’année précédente.

À la Banque Scotia, le grand patron Brian Porter a eu droit à un salaire global de 12,6 M$ l’an dernier, en recul de quelque 5,25 % comparativement à 2018. Du côté de la Banque TD, le président et chef de la direction Bharat Masrani a vu sa paye globale reculer d’environ 18 % pour s’établir à 12,6 M$.