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Cette information figure dans le plus récent rapport annuel du gestionnaire québécois de régimes de retraite, qui a été déposé mardi après-midi à l’Assemblée nationale.

Même si ses conditions de rémunération directe sont demeurées les mêmes, le président et chef de la direction, Michael Sabia, a touché un montant total de près de 3,55 M$, par rapport à 2,82 M$ en 2016.

Cette variation tient compte du versement d’une rémunération incitative différée de 1,85 M$.

En 2014, le grand patron de la CDPQ avait choisi de différer 1,5 M$, une somme qui a fructifié en raison des rendements générés par la Caisse sur trois ans, ce qui lui a permis de réaliser un rendement de 348 918 $.

M. Sabia a reçu un salaire de base de 500 000 $, une prime de 1,16 M$ ainsi qu’une autre  rémunération de 40 000 $, soit les mêmes montants qu’en 2016.

En dépit de l’augmentation du montant qui lui a été versé, le dirigeant de la Caisse a reçu une paye totale moins élevée que les patrons des trois autres grandes caisses de retraite au pays, soit le régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario, le régime de retraite des enseignants de l’Ontario et l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC).

Pour 2017, la CDPQ a affiché un rendement de 9,3 %, sa meilleure performance en quatre ans, dépassant d’un dixième de point de pourcentage l’indice de référence de 9,2 %. Son actif net atteignait 298,5 G$, ce qui constitue une progression de 27,5 G$ sur un an. Sur un horizon de cinq ans, le rendement annualisé du gestionnaire de régimes de retraite s’est élevé à 10,2 %.

Au total, les principaux dirigeants du bas de laine des Québécois ont choisi de différer environ 5,16 M$. En ce qui a trait à M. Sabia, il s’agit d’un montant de 1,74 M$.