Mario Langlais (certificat no 119074, BDNI no 1523761) a emprunté de ses clients des sommes variant entre 40 000 $ et 200 000 $, en plus de faire signer en blanc des formulaires de substitution ou de conversion à son client.

Le comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière (CSF) en vient à la conclusion, dans son analyse, que la malhonnêteté ne caractérise pas les agissements de Mario Langlais et que la preuve ne révèle pas qu’il ait été animé d’intentions malveillantes. De fait, « les sommes empruntées des clients semblent avoir servi aux fins auxquelles elles étaient destinées, soit au fonctionnement ou aux opérations de l’entreprise qu’il détenait dans le domaine immobilier ».

Au moment des événements, qui se sont déroulés entre le 11 janvier 2012 et le 1er avril 2015, Mario Langlais « investissait dans l’immobilier, dans la rénovation, la modification, la transformation, d’immeubles » et les clients en cause avaient démontré un intérêt à s’associer à son entreprise.

Dans son témoignage, Mario Langlais admet avoir « sous-estimé les risques inhérents à la location de logements ou de locaux », et indique que le « fonds de roulement de son entreprise était devenu insuffisant pour couvrir les réparations et les pertes de loyers et que c’est ce qui avait mené à sa déconfiture ».