Des signes de dollars de plus en plus gros, une flèche ascendante posée dessus.
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Il s’agit d’une augmentation de 261 M$ par rapport à la cible qui figurait dans la mise à jour économique du 7 novembre, explique-t-on dans le rapport mensuel des opérations financières au 30 septembre dévoilé vendredi.

Dans un communiqué, le ministre des Finances, Eric Girard, souligne que l’argent sera mis de côté pour faire face aux imprévus, notamment.

« Ce surplus non récurrent servira à faire face à un potentiel ralentissement économique, à lutter contre les changements climatiques et à réduire la dette », indique-t-il, en soulignant que l’exercice 2020-2021 se terminera avec l’atteinte de l’équilibre budgétaire.

À mi-chemin dans l’exercice financier en cours, les coffres de l’État québécois affichent un surplus d’environ 3,8 G$, une somme qui tient compte d’un versement au Fonds des générations de quelque 1,25 G$.

Ceci représente une baisse de 19 M$ par rapport à l’excédent au terme du premier semestre de l’exercice financier précédent.

Depuis le début de l’année financière, les revenus autonomes, qui ne tiennent pas compte de la contribution des sociétés d’État comme Hydro-Québec, Loto-Québec et la Société des alcools du Québec, ont totalisé 45,4 G$, en hausse de 2,1 % comparativement aux six premiers mois de l’année financière 2018-2019.

Les revenus fiscaux ont affiché une progression de 2,8 % ou 973 M$, à 36 G$, notamment grâce à une augmentation des sommes générées par l’impôt sur le revenu des particuliers, les impôts des sociétés et les taxes à la consommation.

Pour leur part, les dépenses consolidées totalisaient 52,3 G$ à la fin du premier semestre, en hausse de 3,9 % par rapport à il y a un an.

En ce qui a trait au mois de septembre, l’excédent, après versement au Fonds des générations, était de 1,12 G$, une somme sensiblement similaire à la même période l’an dernier.