Deux mains tenant un iPad au-dessus duquel se forme un signe de dollar.
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Une majorité d’investisseurs institutionnels (71 %) comptent ajouter des actifs numériques à leurs portefeuilles d’ici les cinq prochaines années, révèle une enquête de Fidelity Digital Assets, reprise par Benefits.

La moitié d’entre eux (52 %) ont déjà ce type d’actifs dans leur portefeuille, rapporte l’enquête qui a interrogé plus de 1000 investisseurs, gestionnaires d’actifs et conseillers financiers en Asie, en Europe et aux États-Unis. Une hausse si l’on compare aux 36 % de l’an passé et aux 22 % de 2019.

Selon la région géographique, les investisseurs sont plus ou moins investis. Ainsi, seuls 33 % des sondés européens y investissent déjà contre 52 % aux États-Unis et 71 % en Asie. Mais même si les Européens et les Américains sont moins investis, l’intérêt est là puisque 90 % des sondés assurent trouver des caractéristiques attrayantes aux actifs numériques.

« L’intérêt et l’adoption accrus que nous observons reflètent la sophistication et l’institutionnalisation croissantes de l’écosystème des actifs numériques, analyse Tom Jessop, le président des services d’actifs numériques de Fidelity. La pandémie – et les mesures fiscales et monétaires prises en réponse à celle-ci – a servi de catalyseur à de nombreux investisseurs institutionnels pour définir leur thèse d’investissement et la rendre opérationnelle. »

Toutefois, si l’intérêt augmente, les investisseurs font encore preuve de prudence. Ainsi 63 % déclarent vouloir voir un dépositaire proposer des échanges électroniques dans la classe d’actifs et 56 % souhaitent également que le matériel de recherche et d’analyse disponible sur les actifs numériques soit davantage développé.