Deux personnages tentant de redresser une flèche vers le haut.
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Cette performance se comparait à une croissance de 6,5 % pour le mois de juin.

Les économistes s’attendaient en moyenne eux aussi à une croissance de 3,0 % pour juillet, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Dans son rapport, Statistique Canada note que les 20 secteurs industriels qu’il étudie ont affiché des augmentations en juillet. Les secteurs de l’agriculture; des services publics; de la finance et des assurances; ainsi que des services immobiliers et des services de location et de location à bail ont ainsi récupéré les pertes encaissées depuis le début de la pandémie.

Le secteur de la fabrication a augmenté de 5,9 % en juillet, après avoir enregistré une expansion de 15,1 % en juin, grâce à une hausse continue de la production, tout en restant environ 6 % en deçà de son niveau d’avant la pandémie.

Le secteur des services d’hébergement et de restauration, durement touché, a bondi de 20,1 % en juillet, ce qui représentait un troisième mois consécutif de croissance de plus de 10 %.

En outre, la production des soins de santé et de l’assistance sociale s’est accrue de 3,7 % en juillet, alors que davantage de médecins, de dentistes et de laboratoires ont rouvert avec l’assouplissement des mesures visant à limiter la propagation de la COVID-19.

Dans l’ensemble, Statistique Canada calcule que la production économique reste toujours environ 6 % sous son niveau de février, soit avant l’arrivée de la pandémie au pays.

La croissance s’est probablement poursuivie en août, a indiqué l’agence, mais à un rythme plus lent. L’estimation préliminaire de Statistique Canada vise une hausse de 1,0 % du PIB pour ce mois.

L’économiste en chef de la Banque CIBC, Avery Shenfeld, a souligné dans une note que le ralentissement de la croissance en août, jumelé à la hausse du nombre de cas de COVID-19 au cours des dernières semaines, suggérait que le pays pourrait s’attendre à des gains moins importants dans les mois à venir.

« L’assouplissement des restrictions liées à la COVID-19 a alimenté de solides gains du PIB canadien en juillet et août, mais les préoccupations tournent maintenant autour de l’idée que nous pourrions devoir payer pour une partie de cette plus large réouverture », a-t-il écrit.