L’institution financière québécoise a affiché mardi un bénéfice net de 18,4 M$, ou 45 cents par action, par rapport à une perte de 18,7 M$, ou 73 cents par action, à la même période l’an dernier.

Dans le cadre de sa restructuration annoncée en septembre dernier, la Banque Laurentienne a inscrit des charges de dépréciation de 22,1 M$ et des provisions de 11,9 M$ liées à des contrats de location. Elle a également comptabilisé 4,4 M$ en indemnités de départ.

Abstraction faite des éléments non récurrents, la banque a engrangé un profit ajusté de 50,5 M$, ou 1,47 $ par action, en hausse de 15 % sur un an.

Ses revenus totaux se sont établis à 236,36 M$, en progression de 3 %.
Cette performance trimestrielle a répondu aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui tablaient sur un profit ajusté de 1,43 $ par action sur des revenus de 235 M$.

Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux, a toutefois souligné que le bénéfice ajusté de 1,47 $ par action était largement attribuable à un revenu non récurrent de 3,1 M$.

« En excluant cet élément, nous estimons que le bénéfice par action aurait plutôt été de 1,40 $, écrit l’analyste dans une note. Au bout du compte, ces résultats sont légèrement négatifs. »

Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, un indicateur clé dans le secteur financier, est demeuré inchangé, à 12,1 %.

Par ailleurs, Gordon Campbell, qui a été premier ministre de la Colombie-Britannique de 2001 à 2011, a été nommé au conseil d’administration de l’institution, qui souligne entre autres sa « compréhension du milieu des affaires de l’Ouest canadien et du secteur immobilier ».

La Banque Laurentienne est également au coeur d’un litige avec des syndiqués concernant une campagne de désyndicalisation.

En avant-midi, à la Bourse de Toronto, l’action de l’institution financière se négociait 54,17 $, en baisse de sept cents, ou 0,13 %.