petzshadow / 123rf

Sophie Brochu, présidente et chef de la direction d’Énergir, et Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale, ont fait ces mises au point, mercredi, au lendemain de l’annonce que Michael Sabia quittera son poste de président et chef de la direction au début de février, environ un an plus tôt que prévu.

Sophie Brochu, qui quittera le 30 décembre prochain son poste de pdg chez Énergir, s’est dite « touchée » par le fait « que l’on évoque (sa) candidature » pour le poste de présidente et chef de la direction de la Caisse, tout en ajoutant ne pas souhaiter « qu’elle soit considérée par son conseil d’administration ».

« Je suis d’avis que cette fonction devrait être assumée par une personne en mesure de mettre à contribution une vaste expérience du milieu financier international et un solide bagage dans la gestion de fonds diversifiés. Dans un environnement financier mondial qui se complexifie grandement, il m’apparaît que cette connaissance fine des marchés financiers devient encore plus précieuse qu’elle n’a pu l’être par le passé afin de protéger et faire croître le capital confié par les Québécois à cette institution magnifique qu’est la Caisse », a déclaré Sophie Brochu par communiqué.

Louis Vachon a indiqué par communiqué que sa « responsabilité » était de diriger la Banque Nationale et qu’il s’agirait de « sa seule priorité au cours des prochaines années ». Il a dit faire cette déclaration étant donné que des médias « font état de successeurs potentiels » à la direction de la Caisse.

Après presque 11 ans à la tête du bas de laine des Québécois, Michael Sabia a annoncé, mardi, qu’il se joindra à l’Université de Toronto, à titre de dirigeant de la Munk School of Global Affairs and Public Policy.

Le ministre des Finances, Eric Girard, avait rejeté mardi la thèse voulant que le départ de Michael Sabia soit associé à la volonté du gouvernement caquiste de placer son candidat dans la chaise de président de la CDPQ.

Il avait aussi indiqué que la personne choisie devrait être en mesure de gérer une période où il y « aura éventuellement des marchés baissiers » et où les portefeuilles devront « être résilients et bien se comporter ».