fonds de couverture – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 24 Oct 2023 19:18:28 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png fonds de couverture – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Éviter la catastrophe https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/justin-jacobsen-cfa/eviter-la-catastrophe/ Wed, 25 Oct 2023 10:17:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97011 ZONE EXPERTS - Le moment est-il venu de couvrir les actifs risqués ?

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Dans sa plus récente note, Howard Marks d’Oaktree Capital Management avance que pour en arriver à un historique de rendement supérieur à long terme, l’investisseur doit chercher à « faire un peu mieux que la moyenne chaque année » et « grâce à la rigueur, obtenir des résultats relatifs de bien supérieurs en période inclémente ». Cette approche, selon lui, permettrait d’éviter la volatilité extrême et les pertes substantielles. « De plus, ajoute-t-il, les meilleurs piliers pour soutenir un rendement à long terme supérieur à la moyenne reposent essentiellement sur une absence de catastrophes. »

Jusqu’à présent cette année, les actifs risqués des investisseurs ont dégagé des rendements plutôt robustes. Mais pendant combien de temps cette période faste pourra-t-elle durer?

À mon avis, nous en sommes aux dernières phases du cycle économique actuel; les données fondamentales de l’économie et des entreprises devraient donc s’affaiblir au cours des trimestres à venir. Quelques drapeaux rouges flottent actuellement sur le marché. Premièrement, les actifs risqués réagissent positivement tant aux bonnes qu’aux mauvaises nouvelles économiques, ce qui laisse croire à un degré relativement élevé de complaisance quant aux risques macroéconomiques. Deuxièmement, nous avons vu quelques pessimistes de renom devenir optimistes, ce qui peut signaler le genre de capitulation qu’on observe vers le sommet du marché.

Devant le chemin emprunté par les taux de rendement obligataires du gouvernement, les titres à revenu fixe ont effectivement dû subir une revalorisation. En revanche, les autres catégories d’actif qui sont moins concernées par les taux d’intérêt évoluent selon moi dans un monde où une réévaluation adéquate du coût du capital et des primes de risque manque à l’appel. La montée de la fin d’août n’était pas sans rappeler 2021, quand le marché avait cru avec optimisme que l’inflation serait passagère. Le S&P 500 a franchi la fin d’août à peu près au même point qu’il y a deux ans, c’est-à-dire à 4 508 en 2023 par rapport à 4 523 en 2021. Sous certains aspects, les marchés des titres à risque pourraient brûler les étapes encore plus qu’ils ne l’ont fait il y a deux ans.

L’inflation n’a pas été provisoire, et si l’on souhaite maintenir le prix actuel des actifs, nous avons besoin à la fois d’un atterrissage en douceur et d’une baisse des taux. Mais il semble bien improbable qu’on fasse les deux, et même possible qu’on ne fasse ni l’un ni l’autre. La valorisation des actions des entreprises publiques fortement capitalisées, des marchés privés et de l’immobilier s’est-elle convenablement adaptée au régime de taux d’intérêt élevés? En fin de compte, les primes de risque finiront éventuellement par retourner là où elles devraient être. Toutefois, cette revalorisation risque fort d’entraîner de la turbulence.

Il va sans dire que détenir un mandat souple pendant ces périodes difficiles peut s’avérer très utile. Au crépuscule de ce cycle économique, je m’attends à voir l’émergence d’un plus grand nombre d’occasions. Pour cette raison, notre pondération à découvert, qui aurait été principalement composée de bons du Trésor il y a quelques années, regroupe maintenant surtout des actifs risqués de nature indicielle, notamment des indices boursiers (comme le S&P 500, le Russell 2000 et le NASDAQ), des indices de crédit et des participations dans des titres de créance individuels. Des couvertures sur la duration ont été maintenues, mais je ne m’attends pas à ce que cette composante soit la plus grande source de risques à l’avenir. Nous avons une position nette décemment longue sur les obligations de sociétés et les titres d’État (par exemple les bons du Trésor à 6 mois du Canada et des États-Unis) et à découvert du côté des bons du Trésor à 10 ans.

Bref, le moment est particulièrement propice pour ajouter de la valeur en effectuant des opérations proactives qui ont pour but de protéger le capital, de minimiser les baisses et de créer de bonnes bases sur lesquelles asseoir de solides rendements à long terme supérieurs à la moyenne – et bien entendu, d’éviter les catastrophes.

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Apparition d’une nouvelle stratégie d’options d’achats couvertes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/apparition-dune-nouvelle-strategie-doptions-dachats-couvertes/ Wed, 11 Oct 2023 10:33:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96595 FOCUS FNB - Des FNB de titres à revenu fixes sont les actifs sous-jacents de ces fonds.

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En septembre, le marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) a vu apparaître un nouveau genre de FNB, soit les FNB de vente d’options d’achat couverte sur titres à revenu fixe.

Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) notait cette première canadienne avec l’arrivée sur le marché du Hamilton U.S. Bond Yield Maximizer ETF (HBND). D’autres manufacturiers, dont Harvest, ont emboité le pas ou le feront, car une poignée d’émetteurs de fonds (Evolve, Horizons) avaient, en septembre, rempli un prospectus préliminaire dans le but d’ajouter ce type de fonds à leur gamme.

Jusqu’à présent, les premiers FNB lancés ont quelques traits communs. D’abord, comme bon nombre de fonds ayant comme actif sous gestion des titres à revenu fixe étrangers, on retrouve une couverture contre le risque change. De plus, des gestionnaires actifs tentent de dégager pour l’investisseur un revenu de prime supplémentaire en vendant des options d’achats couvertes sur les actifs qu’ils gèrent.

En raison de ces opérations, ces FNB ont des taux de distribution mensuelle plus élevés que les autres FNB obligataires.

Que peut-on s’attendre de ce nouveau genre de FNB? Deux équipes d’analystes ont tenté de répondre à cette question en regardant l’expérience américaine où ce type de fonds est offert depuis un an.

Celle de Banque Nationale Marchés financiers note que ces lancements font suite au succès récent de l’iShares 20+ Year Treasury Bond BuyWrite Strategy ETF (TLTW) aux États-Unis, qui a été lancé il y a un peu plus d’un an et qui a connu un énorme succès dans un marché obligataire en difficulté.

« Depuis son lancement, le TLTW a attiré plus de 740 millions de dollars d’entrées nettes et détient désormais 660 millions de dollars d’actifs. Depuis le début de l’année, TLTW a surperformé de 7,4 % son homologue TLT, qui n’est pas un FNB d’options d’achat couvertes, ce qui s’explique en grande partie par le rendement supplémentaire. Cela n’est pas surprenant puisque les stratégies d’options d’achat couvertes sont susceptibles de surperformer les versions d’options d’achat non couvertes lorsque les marchés sous-jacents sont à la baisse », écrivent les auteurs de la note de BNMF.

Il existe trois autres fonds obligataires d’options d’achat aux États-Unis, dont deux proposent une exposition aux obligations d’entreprises et un seul aux bons du Trésor américain, ajoutent-ils. Ils n’ont pas tous connu le même succès en termes de ventes nettes.

Les fonds iShares High Yield Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (HYGW US Equity, frais de gestion: 0,69%), et iShares Investment Grade Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (LQDW US Equity, frais de gestion de : 0,34%) ont eu des ventes nettes plutôt faibles.

Expérience américaine

La stratégie spécifique mise en œuvre pour les options d’achat couvertes a un impact important sur la performance et le rendement des options d’achat couvertes mise en œuvre, souligne l’équipe d’analystes de Valeurs mobilières TD. En effet, iShares a implanté une stratégie selon laquelle elle vend des options d’achat hors du cours (out of the money) de 2 % sur 100 % du portefeuille sous-jacent.

« Si iShares adoptait une stratégie différente de vente d’options d’achat, la performance pourrait être très différente », écrivent les auteurs de la note de Valeurs mobilières TD, dont entre autres Andres Rincon, directeur et chef des ventes et stratégies de FNB et Mary Jane Young, cheffe des négociations, ventes et stratégies de FNB. Ils notent que les FNB obligataires à option d’achat couverte ne vendent que des options sur des FNB obligataires, et non sur les obligations sous-jacentes. Ils ajoutent que Hamilton, contrairement à iShares, vend des options d’achats dans le cours (at the money).

Par ailleurs, TLTW a obtenu le plus de succès auprès des investisseurs, tandis que les flux vers HYGW et LQDW ont été relativement faibles.

Étant donné que ces FNB existent depuis plus d’un an, leurs données historiques donnent un aperçu du comportement de ces FNB par rapport à leurs FNB sous-jacents traditionnels. Les données montrent que le TLTW a offert un rendement stupéfiant de 18,66 % sur 12 mois, contre 3,39 % pour le TLT. La différence de 15,28 points de pourcentage correspond au revenu des primes d’options d’achat couvertes.

« Il convient de souligner qu’aux États-Unis, les primes des options d’achats sont imposées comme un revenu, alors qu’au Canada, elles sont généralement imposées comme des gains en capital. Les primes d’option d’achat sont largement déterminées par la volatilité du prix du sous-jacent, qui a évolué de manière significative tout au long de l’année. En fait, le rendement indiqué sur la base de la distribution la plus récente a déjà baissé à 13,21 %, ce qui suggère des primes moins élevées pour la vente d’options d’achat en raison d’une moindre volatilité des prix du TLT », lit-on dans la note de VMTD. La même tendance est observée pour HYGW et LQDW.

Dans l’ensemble, les niveaux de rendement des FNB d’obligations à option d’achat couverte peuvent varier considérablement d’un moment à l’autre. Cette variabilité est probablement la raison pour laquelle les FNB cotés au Canada visent un rendement de 10 %, malgré la possibilité de rendements plus élevés, selon Valeurs mobilières TD.

Par ailleurs, les FNB obligataires de vente d’options d’achat couvertes peuvent surperformer ou sous-performer leur FNB sous-jacent en fonction de l’environnement, soulignent les auteurs de VMTD : « Il n’y a aucune certitude que le FNB d’options d’achat couvertes affichera une performance supérieure ou inférieure à celle des FNB sous-jacents au cours d’une période donnée. » Cette performante dépend largement de la volatilité des prix et des mouvements des FNB sous-jacents.

Notons que les TLTW et HYGW ont surperformé leurs FNB sous-jacents (TLT et HYG) sur une période de 12 mois, tandis que le LQDW a légèrement sous-performé.

Potentiel à la hausse limité

Même si les FNB d’options d’achat couvertes présentent un taux de distribution élevé, ce qui peut être attrayant pour certains, les investisseurs devraient bien les comprendre avant d’y investir. Ces FNB ont des défauts, dont le principal est de perdre le potentiel à la hausse de ces fonds. En effet, le potentiel à la hausse de ces FNB est limité par l’option d’achat. Si le prix du FNB sous-jacent monte rapidement, l’acheteur de l’option d’achat va exercer son option ce qui nuit au potentiel d’appréciation de l’actif sous-jacent à long terme.

Les investisseurs achètent des FNB d’obligations gouvernementales à long terme pour se protéger de la récession, car on s’attend à ce que ces FNB montent en flèche si les taux à long terme chutent pendant une récession, ce qui pourrait servir de couverture contre les pertes du marché des actions, souligne VMTD : « Les FNB de vente d’options d’achats sur obligations gouvernementales peuvent se comporter différemment en cas de récession, car le potentiel de hausse des prix est quelque peu limité par la vente d’options d’achat. Les investisseurs doivent tenir compte de cette limite. »

Par ailleurs, en raison de la popularité des FNB d’obligations totales (aggregate bond ETFs) et des FNB d’obligations à court terme parmi les investisseurs canadiens, VMTD ne serait pas surpris qu’ils deviennent l’actif sous-gestion de FNB canadiens de vente d’options d’achats sur titre à revenu fixe.

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Le point sur les FNB couverts contre le risque de change https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/le-point-sur-les-fnb-couverts-contre-le-risque-de-change/ Wed, 08 Mar 2023 11:10:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92074 FOCUS FNB – Ces stratégies fonctionnent mieux lorsqu’elles sont adaptées aux préoccupations et aux priorités de la clientèle.

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Les investisseurs sensibles à l’impact de la variation des taux de change sur la valeur des placements, ou désireux d’éviter un risque qui s’ajoute à l’effervescence actuelle des marchés, pourraient vous demander conseil sur l’utilisation d’une stratégie de couverture contre le risque de change.

Même si vos clients n’en parlent pas, vous pourriez juger utile de recourir à une couverture pour atténuer l’effet des fluctuations des cours du change. Quand devez-vous recommander cette stratégie et à quels clients? Selon les événements récents et les tendances prévisibles, vous pourriez être confrontés à des enjeux de planification financière, de construction de portefeuille et de sélection des placements.

Certains conseillers peuvent remettre en question le rapport coût/bénéfice de la couverture de change, mais ils reconnaissent qu’elle a pour objectif d’atténuer l’impact de la volatilité des taux de change sur le rendement des placements. On peut certes apporter une couverture au moyen de divers placements, mais cette rubrique ne porte que sur le moment où vous devez l’appliquer aux fonds négociés en Bourse (FNB).

La couverture semble intéresser le secteur dernièrement

La couverture attire de plus en plus l’attention (et suscite une réaction plus positive) depuis l’été dernier, et la tendance s’est intensifiée à l’automne. En octobre, le Wall Street Journal a rapporté que les opérations de couverture avaient été boudées aux États-Unis depuis quelques années. Cependant, à mesure que le cours des actions et la volatilité des taux de change augmentaient, les fonds couverts ont surpassé leurs équivalents non couverts. Selon les recherches de l’Association canadienne des FNB (ACFNB), les mêmes forces sont aussi en jeu au pays. Vous pouvez facilement trouver des articles et des documents d’information récents qui traitent des avantages potentiels de la couverture, y compris des textes signés par certains de nos membres.

Il n’est pas surprenant que la stratégie connaisse un moment fort. La détermination des banques centrales à contrôler l’inflation en relevant leur taux directeur a eu un impact direct sur les monnaies et fait grimper le dollar américain à des sommets historiques. La vigueur du billet vert et les prévisions d’une récession imminente ont fait craindre un changement marqué en cas de chute du dollar. Les investisseurs canadiens exposés au dollar américain (ou à d’autres devises mondiales) par l’intermédiaire de leur FNB en ressentiraient les effets. La couverture compense toutefois les conséquences négatives des fluctuations de change, de sorte que le profil de rendement d’un FNB avoisinerait celui du marché local où les actifs sont détenus. La couverture offre donc aux investisseurs canadiens ce que d’autres investisseurs engrangent sur leur propre marché.

La couverture des FNB peut contrebalancer les fluctuations de change, voire ajouter des gains en capital

Les FNB indiciels (gestion passive) et non indiciels (gestion active) s’appuient sur des contrats de change à terme. La couverture de change des FNB à gestion passive est habituellement gérée par un tiers, tandis que celle des FNB actifs s’opère le plus souvent à l’interne par les gestionnaires de portefeuille des fonds. Il y a aussi des différences dans les rouages de la couverture, les résultats pouvant influer sur le choix du moment où déployer la stratégie de couverture. Par contre, il n’y a pas de différence majeure par rapport au fonctionnement de la couverture d’un fonds commun de placement.

Les FNB à gestion passive utilisent habituellement une couverture statique pour neutraliser les fluctuations de change, et le contrat à terme est renouvelé de mois en mois. Pour leur part, les FNB à gestion active s’appuient sur une couverture dynamique qui tire parti des fluctuations de change pour générer de l’alpha. Les gestionnaires ont plus de latitude quant à la proportion qui est couverte et aux signaux ou facteurs macroéconomiques à prendre en compte pour couvrir leurs fonds.

Une couverture active peut produire des rendements plus élevés, mais le processus de couverture y est moins transparent et les coûts associés sont plus élevés qu’avec une couverture statique. Elle peut aussi entraîner des gains en capital, ce qui pourrait influencer le choix entre un produit couvert ou non couvert (un FNB à gestion passive couvert peut également générer des gains en capital). Que la couverture soit statique ou dynamique, les investisseurs paieront plus, et vous devez en tenir compte au moment de choisir la version d’un FNB à recommander. Si l’investissement dans un FNB couvert à gestion active est susceptible de générer des gains en capital, il peut être plus opportun (selon les objectifs financiers énoncés) de détenir les parts du fonds dans un compte enregistré. Cependant, même un fonds non couvert peut entraîner des conséquences fiscales.

« Le choix d’opter pour un FNB couvert ou non repose sur ce que le conseiller pense de l’éventualité qu’une monnaie s’apprécie ou se déprécie au fil du temps par rapport au dollar canadien, et sur sa volonté de protéger ses clients contre les fluctuations du change », explique Jaron Liu, directeur, stratégie FNB chez Gestion mondiale d’actifs CI. « L’autre facteur clé est l’horizon de placement : comme les fluctuations du change sont généralement plus fortes à court terme, le client qui approche de la retraite peut vouloir envisager une option permettant de les contrebalancer si cela le préoccupe. »

Une autre considération est la monnaie par rapport à laquelle un FNB donné est couvert. Naturellement, le dollar américain est le plus souvent utilisé parce qu’il s’agit d’une « monnaie refuge », affirme Jaron Liu. Cependant, il existe des FNB internationaux et mondiaux couverts par rapport à une ou plusieurs autres monnaies dont le profil de volatilité diffère considérablement de celui du dollar américain. L’euro, par exemple, est davantage corrélé avec les marchés boursiers parce que l’économie de l’Europe est plutôt axée sur les exportations; il en va de même pour la livre sterling. En revanche, le yen va à l’encontre du dollar américain en raison des mesures adoptées par la banque centrale japonaise pour éviter une faible inflation et une faible croissance. Pour les clients qui détiennent des parts d’un FNB d’actions ou de titres à revenu fixe internationaux/mondiaux et qui souhaitent éviter l’incertitude des mouvements de change généralisés, un FNB à couvertures multiples sera attrayant.

Il n’existe pas de « taille unique » en matière de couverture contre le risque de change pour les FNB

Il est important de savoir quand une opération de couverture peut ne pas offrir un avantage valable ou attendu. L’administration de la couverture et des opérations liées aux contrats à terme fait grimper les coûts et réduit les gains. La couverture ne peut pas non plus éliminer tous les risques, y compris ceux qui sont inhérents aux actions et obligations sous-jacentes. De plus, « il est très difficile de prédire les fluctuations du change, qui risquent de neutraliser le rendement potentiel », note Jaron Liu.

Pour les clients dont l’horizon de placement est plus long, les variations brèves de la valeur d’une monnaie pourraient avoir un impact négligeable sur les rendements. Aussi n’est-il peut-être pas indiqué de payer plus afin de réduire l’inquiétude à l’aide d’opérations de couverture, surtout pour les investisseurs dont la tolérance au risque temporaire est plus grande.

« Vous devez savoir pourquoi vos clients pourraient vouloir se protéger et si le rapport coût/bénéfice est raisonnable. Il n’y a pas qu’une seule bonne réponse, et elle changera selon le client », dit Jaron Liu. « Il faut également savoir que les versions couvertes de certaines catégories d’actif ont mieux fait parce que la volatilité globale a diminué. Plus précisément, on a démontré qu’il est plus avantageux de couvrir un FNB de titres à revenu fixe étrangers qu’un FNB d’actions étrangères. »

Cet avantage existe parce que les variations de la valeur d’une monnaie ont tendance à influer davantage sur les titres à revenu fixe, dont le rendement est inférieur à celui des actions. Étant donné que le rôle principal des titres à revenu fixe dans un portefeuille consiste à réduire le risque global et à compenser le risque lié aux actions, il est plus important d’éliminer le risque de change des titres à revenu fixe, explique Jaron Liu.

Savoir quand couvrir ou ne pas couvrir un FNB demeure une question à laquelle il est préférable de répondre lorsque l’on connaît parfaitement les objectifs, l’horizon de placement, l’exposition au risque et d’autres aspects de la personnalité et du portefeuille de chaque client. Si vous combinez ces connaissances à la sensibilisation aux principales fluctuations du change et au moment où les opérations de couverture sont rentables (p. ex., dans le cas des titres à revenu fixe étrangers), vous ferez des recommandations plus judicieuses.

Critères simplifiés pour recommander un FNB couvert ou non couvert

Vous trouverez ci-dessous une matrice de décision simplifiée de haut niveau préparée par l’ACFNB afin d’aider les conseillers à se concentrer sur les principaux critères de sélection d’un FNB couvert ou non couvert pour leurs clients. Il faut aussi prendre en compte d’autres facteurs liés à la connaissance du client non mentionnés ici.

Pour voir ce tableau en grand cliquez ici

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Les fonds de couverture retrouvent le sens de « couverture » en 2022 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fonds-de-couverture-retrouvent-le-sens-de-couverture-en-2022/ Mon, 27 Feb 2023 13:01:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92037 Grâce à des gains qui les ont mis bien en avance de l’indice S&P 500, l’année 2022 est celle où les fonds de couverture ont pris leur revanche sur Warren Buffett.

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En 2005, Warren Buffett écrivait dans sa traditionnelle lettre aux investisseurs qu’un investisseur amateur mettant son argent dans un fonds indiciel passif ferait mieux que les « stars » des fonds de couverture qui chargent des frais exorbitants pour de bien piètres résultats.

En 2007, le légendaire investisseur a pris une gageure de 500 000 dollars américains (versée en bienfaisance) qu’aucun professionnel ne pourrait sélectionner un panier de cinq fond de couverture capable de battre un simple fonds indiciel passif sur un période de 10 ans. Un seul individu a relevé le défi, Ted Seides, cogestionnaire du fonds de fonds Protégé Partners; il a retenu cinq fonds de fonds qui investissent dans 200 fonds de couverture individuels. Le choix de Warren Buffet était le fonds Vanguard S&P 500 Index.

Warren Buffett a gagné. En décembre 2017, le fonds de Vanguard enregistrait un gain annuel moyen pour 10 ans de 8,5%, le fonds de fonds, de 2,4%. Le « sage d’Omaha » commentait que, faire de l’argent pendant cette décennie aurait dû être facile pour ces « pros », notant que ceux-ci ont prospéré grâce à leurs frais tandis que « leurs investisseurs ont connu une décennie perdue. Les rendements vont et viennent, les frais sont toujours là. »

Qui perd le moins gagne

L’industrie des fonds de couverture, évaluée à 3,83 billions $US par Hedge Fund Research (HFR), n’a pas vraiment connu une bonne année depuis 2008. Le fonds emblématique de cette année-là fut celui de John Paulson qui, en misant contre le marché des subprime, a inscrit un gain de 15 G$US. En 2022, le fonds Citadel a battu ce record avec un rendement de 16 G$US.

La « victoire » des fonds de couverture est cependant mitigée, du type « qui perd le moins gagne ». Tandis que le S&P 500 plongeait de -18,1% en 2022, le HFRI Fund Weighted Composite Index reculait de -4,22%, le PivotalPath Composite Index, de -0,8%.

Les gains et les pertes se distribuent inégalement. Les stratégies qui remportent le plus d’honneurs sont celles des « contrats à terme gérés » et « global macro », qui ont clôt 2022 avec des gains nets de 15% et 12% respectivement, selon PivotalPath. À l’autre extrême, c’est la stratégie « actions long/short » qui souffre le plus, à l’image des marchés d’actions en général : -13,7%. Une stratégie fréquente, l’arbitrage, inscrit un résultat très proche de l’industrie générale : -5,2%.

La performance de 2022 pèse lourdement du côté des plus grands fonds de couverture. Ainsi, la dispersion entre le 75e percentile supérieur et le 25e percentile inférieur a été de 20,1% alors que la moyenne de dix ans est de 12,3%.

La très volatile année 2022 a permis aux fonds de couverture de démontrer la vertu que leur nom affiche – « couverture » – en réduisant sensiblement la volatilité pour leurs investisseurs. Alors que l’indice de volatilité du S&P 500 a été de 23,5%, l’indice de PivotalPath a montré une grande équanimité à 3,5%. PivotalPath note que son indice a affiché une volatilité inférieure à sa moyenne de 25 ans, alors que celle du S&P 500 était supérieure de 50% à sa moyenne de 25 ans.

Moins chers

Trois tendances majeures se dessinent dans l’industrie, selon ValueWalk. La première tient à une baisse sensible des frais exorbitants qu’on a tant reprochés aux fonds de couverture, des frais qui récoltaient un frais de performance de 20% sur les profits par-dessus un frais de gestion de 2%. Ainsi, à la fin de 2020, la moyenne des frais avait été abaissée à une part de 16,4% des gains et à 1,4% pour la gestion.

Plus encore que dans le monde de la gestion classique, les fonds de couverture ont recours à des technologies d’intelligence artificielle pour mettre au point des stratégies et des techniques d’exécution susceptibles de les distinguer de leurs compétiteurs.

Enfin, face à une inflation soutenue, ValueWalk prévoit que l’année 2023 pourrait voir la catégorie global macro” l’emporter à nouveau. Cette stratégie « a recours aux événements politiques et économiques pour produire des profits, et on ne manquera sans doute pas de tels événements dans la prochaine année, » peut-on lire sur le site.

Mais qu’en sera-t-il pour les 10 prochaines années? Warren Buffett gagnerait-il en 2033 une gageure comme celle qu’il a faite en 2007?

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Brèves du secteur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/breves-du-secteur/ Wed, 08 Feb 2023 14:56:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91691 FOCUS FNB - Elles concernent entre autres les FNB ESG et de cryptoactifs.

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Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) observe différentes tendances dans le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB). En voici quelques-unes qui ont retenu notre attention récemment.

Populaires, les FNB ESG

Les fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont devenus la plus grande catégorie de FNB thématiques.

« Les FNB thématiques ont gonflé en actifs, passant de 2,6 milliards de dollars (G$) à la fin de 2019 à 11,8 G$ en 2022, soit près de quatre fois plus. L’essentiel des actifs sous gestion et des créations nettes des FNB thématiques est désormais dominé par les FNB ESG, qui représentent 8 G$ d’actifs », lit-on dans une analyse de BNMF.

Aux États-Unis, les créations nettes de FNB ESG sont beaucoup plus faibles en 2022 que l’année précédente. Or, au Canada, elles sont restées fortes en 2022, à 2,8 G$, menées par les FNB ESG gérés activement, les FNB ESG obligataires et les FNB ESG de la plateforme de conseillers-robot Wealthsimple, d’après les analystes de BNMF.

On continue de croire aux cryptos

Les investisseurs qui se sont procurés des FNB ayant comme sous-jacent des cryptoactifs n’ont pas vendu leurs position malgré la volatilité dans le prix de ces actifs, observe Banque National marchés financiers.

Selon l’institution, à son sommet, en novembre 2021, l’actif sous gestion des FNB canadiens de cryptoactifs atteignait 7,5 G$. « Malgré ce repli des cours du bitcoin et de l’Ethereum, les détenteurs de FNB de cryptoactif n’ont pas encore cédé leurs titres en masse », lit-on dans une note.

Lors des baisses précédentes (par exemple, mai 2021), le rythme des créations nettes a ralenti plutôt que de devenir négatif. Récemment, ce type de fonds a connu de faibles rachats nets. « Cela suggère que les utilisateurs de FNB de cryptoactifs s’en tiennent à leurs allocations, espérant peut-être que le marché récupère ces pertes à long terme », d’après l’étude.

Solactive prend du galon

Parmi les fournisseurs d’indice de référence pour les FNB canadiens, ce sont ceux de la société Solactive qui gagnent le plus de terrain. Le fournisseur d’indice allemand a fait son entrée au Canada à la mi-2014 pour un FNB de titres énergétiques d’Horizons. De plus, il s’est associé plus de 130 FNB canadiens, selon BNMF.

« Depuis les deux dernières années, la part de marché de Solactive en termes d’actif en FNB indiciels est passée de 8,2 %, en décembre 2020 à 10,3 % en septembre 2022, ce qui est très près de la part de MSCI, numéro 3, laquelle s’établit à 10,5 %, selon Investor Economics », écrit le courtier.

Concurrence accrue pour les FNB d’options d’achats couvertes

En janvier, RBC iShares faisait son entrée dans le secteur des FNB d’options d’achats couvertes. Le manufacturier lançait à la mi-janvier le FNB options d’achat couvertes en dividendes canadiens RBC et du FNB options d’achat couvertes en dividendes américains RBC. Les nouveaux FNB d’options d’achat couvertes sont gérés par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.

Les FNB d’options d’achat couvertes sont conçus à l’intention des investisseurs qui veulent obtenir des revenus courants et atténuer le risque de baisse.

« Ces deux produits sont les 9e et 10e lancements consécutifs de stratégies d’options d’achat couvertes dans le secteur des FNB, une stratégie qui a gagné en popularité ces derniers mois, les investisseurs anticipant la volatilité des marchés boursiers au début de 2023 », lit-on dans l’analyse de BNMF.

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FNB : éléments de la valeur du conseil https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-elements-de-la-valeur-du-conseil/ Wed, 08 Jun 2022 11:11:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87484 FOCUS FNB - Le conseiller peut créer de la valeur pour son client s’il choisit bien ses produits.

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Les conseillers peuvent générer une certaine valeur ajoutée pour leurs clients en sélectionnant bien les fonds négociés en Bourse (FNB) pour leurs portefeuilles, ainsi qu’en évaluant certaines stratégies fiscales liées à ces titres.

C’est ce qu’on peut conclure du webinaire L’évolution des fonds négociés en Bourse et leur place dans les portefeuilles de placements, organisé par le Cercle de la finance du Québec, le 26 mai dernier.

« Les conseillers ont l’obligation de bien connaître leurs produits et leurs clients, et c’est important de bien regarder sous le capot d’un FNB » pour en comprendre les composantes et la méthodologie, a résumé en substance Alain Desbiens, Directeur FNB, Est-Canadien BMO gestion mondiale d’actifs.

Voici quelques éléments à considérer afin de possiblement ajouter de la valeur pour les clients :

D’abord, avec 1200 produits différents inscrits à une bourse canadienne, les FNB ont acquis une certaine profondeur qui permet au conseiller de construire un portefeuille qui correspond à la tolérance du risque du client.

Sur le plan financier, le conseiller peut bien entendu combiner certaines catégories d’actifs et ainsi créer un portefeuille plus efficient. Par exemple, le portefeuille peut générer davantage de rendements, mais également moins de volatilité, car pour un rendement espéré donné, l’écart type du portefeuille sera inférieur à l’écart type individuel de chacune des catégories d’actifs.

En rééquilibrant un portefeuille, soit en vendant les fonds gagnants pour acheter les fonds perdants, un conseiller peut potentiellement ajouter de la valeur de différentes manières. D’abord, si ces coûts de transaction ne sont pas trop importants, il peut générer une certaine valeur ajoutée, selon diverses études sur l’importance du rééquilibrage.

« Durant des périodes comme en mars 2020, c’est une occasion en or pour dénicher plein d’aubaines », a noté Guy Lalonde, conseiller en placement et gestionnaire de portefeuille, Financière Banque Nationale.

« Ça a un lien avec la liquidité, parce que lorsqu’on rééquilibre un portefeuille, on est souvent à contrecourant. Tout le monde est en train de vendre? On est acheteur. Tout le monde achète? On est vendeur. On a une très bonne efficience du côté transactionnel, surtout avec notre pupitre institutionnel qui travaille très bien pour nous », a-t-il ajouté.

C’est pour cette raison que Guy Lalonde choisit bien ses FNB. « Quand on gère un montant comme nous gérons, la liquidité et l’efficacité sont très importantes. Ça prend des produits qui ont une profondeur de liquidité et qui ont une profondeur de mainteneurs de marché, les authorized participants. On ne cherche pas uniquement un produit ou une idée attrayante, mais aussi toute une infrastructure qui vient en soutien au FNB en tant que produit », a précisé Guy Lalonde.

Afin d’obtenir cette profondeur, certains gestionnaires de portefeuille préfèrent uniquement négocier des FNB sur lesquels des options sont inscrites à la cote, a observé Alain Desbiens. La liquidité intrinsèque de ces derniers FNB reste évidemment liée à celle de ses actifs sous gestion. Toutefois, considérant le fait que ce genre de FNB a généralement un volume de négociation quotidien significatif, cette autre couche de liquidité est attrayante pour ces conseillers. Sur les 1283 FNB canadiens, on comptait 62 FNB sur lesquels des options d’achat ou des options de vente étaient inscrites à la fin de mai 2022, selon Valeurs mobilières TD.

Le rééquilibrage permet parfois de différer l’impôt à payer sur les titres en portefeuilles dans des comptes non enregistrés. « Avec la baisse des obligations (connue cette année), c’est une belle occasion de cristalliser les pertes, surtout qu’en 2021 on a réalisé pas mal de gains en vendant à profit des indices d’actions pour maintenir nos pondérations », a souligné Guy Lalonde.

Un client doit bien entendu tenir compte des règles fiscales relatives aux pertes apparentes, comme l’indiquait Laurent Boukobza, Vice-Président, stratège en FNB, chez Placements Mackenzie, en marge du webinaire. Selon ces règles, lorsqu’une personne dispose d’un bien en faveur d’une personne affiliée et qu’une perte en capital est déclenchée, celle-ci sera réputée nulle si le même bien ou un bien identique est acquis par la personne (ou une personne affiliée à cette dernière) dans une période débutant 30 jours avant la disposition et se terminant 30 jours après. Deux FNB suivant le même indice, même émis par des manufacturiers différents, peuvent ainsi être considérés comme des biens identiques, ajoute Alain Desbiens.

Parmi les nombreux éléments de vérification diligente d’un FNB, les panélistes ont souligné toutes les considérations par rapport aux devises. Certains FNB d’actions internationales sont couverts en dollars canadiens et d’autres ne le sont pas. Considérant la volatilité de la paire dollar canadien ($ CA) – dollar américain et les coûts intrinsèques à la couverture de change, il peut être parfois avantageux d’éviter de couvrir le risque de change sur des FNB d’actions internationales.

« J’aime beaucoup les devises. Dans un portefeuille, c’est un beau diversificateur. La relation entre les devises et les autres catégories d’actifs est intéressante. Prenons l’exemple de 2008. C’était plus payant d’être dans les obligations de pacotille américaines durant la pire crise de crédit que d’être dans les obligations canadiennes. Pourquoi? Parce que la devise américaine a tellement augmenté durant la crise, que ça a terminé avec un rendement positif pour l’année », a illustré Guy Lalonde.

Dans les catégories d’actifs moins volatiles, comme les obligations, on vise généralement au contraire à obtenir une couverture de change. « L’exposition à la devise va augmenter la volatilité de la catégorie d’actif. L’espérance de rendement ne sera pas beaucoup plus élevée, mais la volatilité peut augmenter de 2 à 5 fois par rapport à  une exposition purement locale (en raison de la volatilité des devises). Si on se réfère à une frontière efficiente de Markowitz, avec un portefeuille qui est sous optimal : on aura peu d’espérance de rendement supplémentaire, mais une volatilité pas alléchante », a expliqué Jean-François Giroux, gestionnaire de portefeuille et chef IGP – Canada, équipe Solutions multiactifs, chez Gestion de placements Manuvie.

Étant donné que les deux tiers des actifs de clients sont dans des comptes non enregistrés, des émetteurs de FNB ont conçu des fonds qui sont à la fois pertinents sur le plan financier et qui peuvent répondre à certains impératifs fiscaux.

« Il y a presque 20 % des actifs des firmes de courtage qui sont en dollars américains (US). Chez BMO par exemple, on a lancé des solutions canadiennes, libellés en dollars US, pour les comptes taxables, afin d’éviter de devoir remplir le formulaire T1135 et ainsi éviter l’impôt successoral américain », a ajouté Alain Desbiens. Devant la multiplication des stratégies de FNB et des options, entre autres sur le plan de la couverture du risque de change, il est donc encore plus important pour un conseiller de comprendre tous les rouages des FNB qu’il offre à ses clients, selon lui.

« Sur les 1200 FNB offerts au Canada, on parle de 378 FNB qui sont identifiés comme étant couverts sur la devise. On parle d’un actif de 68 G$, sur 320 G$ », a ajouté Laurent Boukobza.

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La couverture de risque de change chez les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-couverture-de-risque-de-change-chez-les-fnb/ Tue, 08 Mar 2022 09:05:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83796 FOCUS FNB - Rafael Turcotte, le directeur des ventes, Québec, Harvest, explique comment sa firme gère l'écart défavorable découlant de la corrélation négative entre le dollar canadien et américain.

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Finance et investissement (FI) : La couverture du risque de change est fréquente chez les fonds négociés en Bourse (FNB). Or, celle-ci peut entraîner un écart de rendement important, découlant notamment d’un désalignement entre le moment de la couverture du risque de change et le rééquilibrage de celle-ci. On l’appelle effet résiduel de change. Comment faites-vous pour gérer cet écart défavorable découlant de la corrélation négative entre le dollar canadien et le dollar américain?

Rafale Turcotte (RT) : La décision de couvrir ou non ses positions sur la devise revient à l’investisseur et à son conseiller. Ils doivent peser le pour et le contre d’être couvert ou non par rapport à leurs besoins et désirs spécifiques.

De notre côté chez Harvest, nous offrons le maximum de flexibilité à nos investisseurs en proposant certaines de nos solutions couvertes et non couvertes, de même que certaines versions de nos FNB canadiens dont le prix est libellé en USD.

Pour ce qui est de l’effet résiduel de change, il est important de comprendre que le ratio de frais de gestion (RFG) d’un FNB ne tiendra pas compte du coût de la couverture de la devise. Ce n’est pas comme des frais de transaction ou des commissions qui sont simplement ajoutés au RFG. Il y aura un toujours un spread entre les parties et ce, en plus des différentiels de taux d’intérêt. C’est un effet naturel du marché dont il est important de tenir compte.

Chez Harvest, on tente de combattre cet écart en ayant une équipe expérimentée qui utilise un processus de négociation électronique intégré et efficace. Ce processus nous permet de concurrencer avec de nombreux commerçants mondiaux pour le coût le plus bas.

Toutes nos stratégies de couverture de devise sont gérées à l’interne par notre équipe, et ce sur nos différents produits.

Si l’on regarde les différents scénarios comme en 2020, on ne peut pas parfaitement compenser la devise. Par exemple, le marché ouvre en baisse de 10 % et la devise a bougé de 2 %, cela entraînera un mouvement de devise de 0,2 % sur la performance relative. Ces scénarios sont peu fréquents, mais ils peuvent survenir. C’est pourquoi nous avons mis en place des mécanismes pour minimiser l’impact de ces fluctuations.

En ce qui concerne la corrélation négative et les statistiques de performance, si l’on regarde sur le long terme, sur des périodes comme les années 80 et 90, il y a des moments où la différence de performance entre un produit couvert et non couvert a été grande, en faveur des non-couverts.

Si l’on regarde une période plus courte, du pic de la crise en mars (19 mars 2020) à fin mai 2021, un produit couvert sur la devise aurait mieux performé de plus de 25 %, ou sur une base annualisée, plus de 2 000 BP !

Encore une fois, la décision de couvrir la devise, de ne pas la couvrir ou même de détenir des FNB libellés en dollars américains cotés au Canada, est une décision qui revient à l’investisseur individuel et aux conseillers. Ils seront mieux équipés pour regarder l’ensemble du portefeuille et déterminer quelle est la meilleure approche.

De notre côté en tant que gestionnaire d’actifs, nous voulons offrir le plus de possibilités, c’est pourquoi nous offrons les FNB couverts, non couverts et en USD.

FI : Vous avez des FNB qui n’offrent aucune couverture de change dans vos produits. Dans quel type de situation personnelle de client cela pourrait être intéressant d’opter pour une version de FNB non couverte?

RT : Il est primordial de leur poser quelques questions. Est-ce que l’investisseur a une opinion spécifique sur la direction des devises? Croit-il que le USD va s’apprécier ou se déprécier par rapport CAD par exemple? Veut-il avoir une approche tactique et active dans la gestion de la devise? Est-il à l’aise avec l’impact de la devise sur son portefeuille?

De notre côté on veut avoir le plus de flexibilité possible, donc avec des versions couvertes, non couvertes et en USD. Ces derniers s’adressent généralement aux clients qui ont ou sont susceptibles d’avoir un besoin en USD et/ou dans le cas de nos fonds, un désir de cash-flows mensuels en USD. Ces FNB se négocient au Canada à la Bourse de Toronto, mais sont libellés en dollars américains; les investisseurs les achètent en dollars américains, ils reçoivent donc les distributions en dollars américains. Normalement, ce type de FNB peut avoir certains avantages au niveau fiscal par rapport à la détention de titres cotés aux États-Unis.

Chez Harvest, nous avons augmenté notre offre client au cours de la dernière année et proposons maintenant plusieurs FNB thématiques axés sur la croissance. Ceux-ci ne sont pas couverts sur la devise et sont libellés en CAD et en USD. Comme tout investissement, la première question devrait être de savoir si la stratégie est adaptée à l’investisseur et s’il s’expose à un secteur dans lequel il souhaite s’exposer.

Ces FNB thématiques couvrent plusieurs régions du monde, dans notre HCLN, Harvest Clean Energy ou notre TRVL, Harvest Travel & Leisure ETF, par exemple, nous avons des actions inscrites sur différentes bourses mondiales. L’exposition à ces compagnies sous-jacentes aide à compenser une partie du risque de change individuel, même si ce sont des FNB qui ne sont pas couverts sur la devise.

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FNB: le pour et le contre de couvrir le risque de devise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-le-pour-et-le-contre-de-couvrir-le-risque-de-devise/ Wed, 09 Feb 2022 10:00:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85071 FOCUS FNB - Les coûts de la couverture de change ont un impact sur la performance.

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Lorsqu’un conseiller souhaite investir au sud de la frontière, la question de se couvrir ou non contre le risque de change arrive rapidement. Même si la bonne nouvelle est qu’il existe une panoplie d’options dans le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB), la moins bonne est que celles-ci viennent avec leur lot d’avantages et d’inconvénients.

Voici un résumé des principaux constats d’une équipe d’analystes de Valeurs mobilières TD, dans une récente note adressée à des clients.

D’abord, la réponse à la question de savoir quand couvrir ou ne pas couvrir dépend largement de la vision que l’on a du marché des devises, de l’appétit du client pour l’exposition aux devises et de la volatilité des actifs sous-jacents par rapport à la volatilité des devises en question.

Ce dernier facteur est souvent considéré comme essentiel pour décider de couvrir ou non l’exposition aux devises, souligne l’équipe menée par Andres Rincon, directeur et chef des ventes et stratégies de FNB chez Valeurs mobilières TD.

« En termes simples, plus la volatilité de l’exposition aux devises est élevée par rapport à la volatilité de l’actif sous-jacent, plus il est avantageux d’utiliser des FNB couverts contre le risque de change. Si la volatilité de la devise est supérieure à celle de l’actif sous-jacent, le rendement de la devise peut avoir une incidence considérable sur le rendement du FNB », lit-on dans l’étude.

C’est entre autres pour cette raison qu’on recommande généralement aux détenteurs de titres à revenu fixes américains de couvrir systématiquement leur risque change.

Lire : Rarement optimal, de couvrir le risque de change

Arrive maintenant le cas des actions américaines. La volatilité de l’indice S&P 500 est inférieure à celle de la paire dollar canadien-dollar américain ($ CAN-$ US). Ainsi, pour cette catégorie d’actif, couvrir ou non le risque de change peut être envisagé.

Les investisseurs en FNB au Canada ont la chance de disposer d’une multitude d’options lorsqu’ils investissent dans des FNB à travers les actifs. Ils peuvent compter ainsi sur 343 FNB couverts contre le risque de change (28 % des FNB) et 152 FNB en dollars américains (12,5 % des FNB), relate Valeurs mobilières TD.

Cela donne aux investisseurs canadiens la possibilité d’investir dans des actifs étrangers avec leurs dollars canadiens en dollars américains ou en dollars canadiens, tout en compensant le risque de change par des couvertures de change à terme (CAD-Hedged).

Lire : FNB du S&P 500 : couvrir ou ne pas couvrir, telle et la question

Voici un résumé des pour et contre de chacune des situations lorsqu’un investisseur canadien veut acheter des actions américaines.

Il achète un FNB coté au Canada qui est libellé en dollars canadiens ($ CAN). L’investisseur est alors exposé aux fluctuations du dollar canadien par rapport aux devises étrangères. L’avantage est qu’il négocie son FNB en $ CAN et profite d’une appréciation du dollar américain. Toutefois, les coûts de conversion de devises sont supportés par le FNB.

Il achète un FNB coté au Canada qui est libellé en dollars américains ($ US). S’il a l’intention de vendre plus tard son FNB et de le convertir en $ CAN, l’investisseur est exposé aux fluctuations du dollar canadien par rapport aux devises étrangères. « Or, ce risque n’est réalisé que lorsque le produit de la vente du FNB en $ US est reconverti en $ CAN. » Il profite d’une appréciation du dollar américain.

Il achète un FNB coté au Canada, libellé en dollars canadiens ($CAN), mais couvert contre le risque de change par l’intermédiaire de contrats à terme sur devise. Il réduit en partie son exposition aux fluctuations de devise, mais les coûts de conversion de devises sont supportés par le FNB. De plus, ce dernier supporte aussi les coûts de renouvellement continu des contrats de change à terme pendant toute la durée de vie du FNB. Ce coût varie selon la devise et la forme de la courbe des contrats de change à terme.

Valeurs mobilières TD a comparé la performance des trois types de FNB qui suivent l’indice S&P 500 sur une période de 15 ans. Résultat, les coûts supérieurs du FNB couvert contre le risque de change font que celui-ci sous-performe par rapport à son homologue libellé en dollars américains d’une marge qui s’accroît légèrement au fil du temps.

« Le FNB couvert en dollars canadiens couvre son exposition aux devises au moyen de contrats à terme de change et, par conséquent, son rendement ne s’écarte pas beaucoup de celui du FNB en dollars américains. La légère sous-performance affichée sur les horizons de 15 ans est liée aux coûts de roulement des contrats de change à terme », lit-on dans l’analyse de Valeurs mobilières TD.

Lorsqu’on compare la performance d’un FNB libellé en $ CAN avec celui d’un FNB libellé en $ US, l’écart découle uniquement de la fluctuation des devises. Lorsque le dollar canadien s’apprécie par rapport au dollar américain, le FNB S&P 500 en $ CAN commencera à sous-performer par rapport à un FNB S&P 500 en $ US. L’inverse s’applique lorsque la valeur du dollar canadien se déprécie par rapport à celle du dollar américain. Dans ce cas, le FNB S&P 500 en dollars canadiens devrait surperformer par rapport à la version en dollars américains.

« La performance relative du FNB S&P 500 en CAD par rapport à l’USD a parfois été de 28 % et de -19,2 %. Pour un détenteur de FNB à long terme, le risque de telles variations de rendement dues aux seules fluctuations des devises peut être trop lourd à supporter », lit-on dans l’étude.

Après avoir étudié sur une période de 20 ans sept épisodes de volatilité dans la paire $ CAN-$ US, Valeurs mobilières TD arrive à ces constats :

  • les FNB en $ CAN surperforment lorsque le $ CAN se déprécie et sous-performent lorsque le $ CAN s’apprécie;
  • les FNB en $ US surperforment lorsque le $ CAN s’apprécie et sous-performent lorsque le $ CAN se déprécie;
  • les FNB couverts en dollars canadiens affichent une performance équivalente ou légèrement inférieure à celle des FNB en dollars américains dans la plupart des conditions de volatilité des devises, en raison des coûts de couverture, mais peuvent présenter des différences de performance importantes par rapport à un FNB en dollars canadiens non couvert.

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La part du lion aux fonds à faibles frais https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-part-du-lion-aux-fonds-a-faibles-frais/ Wed, 13 Jan 2021 12:00:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77093 FOCUS FNB - Ces FNB sont les plus populaires au Canada et aux États-Unis.

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Les investisseurs qui détiennent des fonds négociés en Bourse (FNB) sont sensibles aux faibles frais de gestion de ces produits.

En effet, Finance et Investissement a analysé les données au 31 mai 2020 de Banque Nationale Marchés financiers et a établi la répartition de l’actif en FNB canadiens et de l’actif en FNB américains en fonction du ratio des frais de gestion (RFG) des fonds.

On découvre que les FNB assortis de frais de gestion de 0,31 % ou moins représentent 61,5 % de l’actif en FNB canadiens et 80,2 % de l’actif en FNB américains.

Le graphique suivant illustre bien cette répartition.

Pour voir ce graphique en grand, cliquez ici

Il semble donc que les faibles frais de gestion attirent les actifs en FNB.

Au 31 mai 2020, le RFG moyen pondéré en fonction de l’actif de l’ensemble des FNB canadiens s’élevait à 0,32 %, par rapport à 0,19 % pour tous les FNB américains.

De plus, à cette date, le RFG moyen pondéré en fonction de l’actif des 20 FNB canadiens gérant le plus d’actif était de 0,12 %. Ce groupe cumulait alors 74,1 G$ en actif, soit 35 % de l’ensemble du marché des FNB canadiens.

Évidemment, le RFG ne donne pas tous les coûts liés à la détention de FNB. En effet, ces frais correspondent à un coût annuel récurrent pour le client qui détient son fonds à long terme.

Comme l’explique l’article « Ayez à l’œil les autres coûts », en plus du RFG, on doit également tenir compte de tous les frais de transaction liés à la gestion quotidienne du FNB qu’on appelle ratio des frais d’opérations (RFO) ou trading expense ratio. Il peut s’agir de frais de courtage et de frais liés à la rotation des actifs dans le portefeuille, par exemple, ou encore, de retenues fiscales étrangères en lien avec des actions internationales détenues par le fonds.

En plus, des frais de courtage à l’achat et à la vente du FNB ou les honoraires de conseil, les investisseurs et les conseillers doivent aussi considérer le coût de l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur (bid-ask spread) au moment de négocier le FNB.

Les frais de couverture de devise étrangère pour les FNB dotés d’une telle protection contre les fluctuations de devise entraînent aussi indirectement des frais, comme l’explique cet article de Raymond Kerzérho, directeur de la recherche chez PWL Capital.

Il y compare la performance de fonds indiciels identiques qui suivent l’indice S&P 500, sauf que l’un inclut une couverture contre les fluctuations des devises et l’autre pas.

« Les investisseurs doivent comprendre que couvrir le risque de devise d’un fonds d’actions américaines comporte un coût important, en grande partie causé par la corrélation négative persistante entre les rendements du billet vert d’une part, et de la Bourse américaine d’autre part », y lit-on.

« Bien que ce coût soit moins élevé qu’estimé par nos recherches passées, un coût évalué minimalement à 0,67 % est considérable en regard des rendements espérés des catégories d’actif », écrit Raymond Kerzérho.

Comme quoi le RFG des FNB ne donne pas toute l’information quant aux coûts de détention d’un FNB ou d’un fonds d’investissement.

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Pression inégale sur les frais de fonds de couverture https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/pression-inegale-sur-les-frais-de-fonds-de-couverture/ Mon, 28 Oct 2019 12:38:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61681 Les firmes de gestion de fonds de couverture n'échappent pas à la tendance à la baisse des frais de gestion. Toutefois, leur capacité de protection des marges bénéficiaires est plus élevé que pour les firmes de fonds d'investissements destinés au grand public.

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Un récent sondage de la firme d’analyse de données eVestment a porté sur l’univers américain des fonds de couverture (hedge funds) et sur leurs clientèles institutionnelles. Intitulée State of Institutional Fees Report : Hedge Funds, l’enquête a rejoint 180 firmes de gestion alternative et 50 régimes de retraite.

Elle conclut que les gestionnaires de fonds de couverture sont nombreux à négocier, à partir d’un certain seuil d’actif, une certaine réduction de leurs frais de gestion.

Près de deux gestionnaires de fonds sur quatre (38,8 %) signalent ainsi avoir accepté de diminuer les frais de gestion. La stratégie des contrats à terme gérés ainsi que les fonds de fonds sont les premier touchés. Dans le premier cas, la réduction moyenne est de quatorze points de base. Dans le second cas, la baisse se situe en moyenne à seize points de base.

La réduction de frais de gestion s’applique généralement lorsque les mandats des régimes de retraite atteignent en moyenne 119 M$ US.

Par ailleurs, la plupart des firmes arrivent à garder leurs frais de performance intacts.

Il faut dire que chez les gestionnaires de fonds de couverture, ces frais de performance sont significativement élevés. Les commissions prélevées sur la performance de fonds sont de 20 % en moyenne, sauf dans le cas des fonds de fonds où elles atteignent 10 % en moyenne.

Environ un gestionnaire de fonds de couverture sur dix (11,3 %) rapporte avoir négocié une baisse des frais de performance. Encore une fois, la stratégie des contrats à terme gérés ainsi que les fonds de fonds écopent plus que les autres, avec des frais de performance négociés de 16,4 % dans le premier cas et de 7,31 % dans le second cas.

Et là aussi, pour que s’enclenche la réduction des frais de performance, les mandats de gestion doivent avoir un certain poids. Ces mandats pèsent en moyenne 133 M$ US.

Par ailleurs, selon les statistiques globales de eVestment, huit fonds alternatifs sur dix (82 %) ont affiché des résultats positifs entre janvier et septembre 2019 avec des gains moyens de 10,56 % dans le cas de ces fonds performants.

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