Un parapluie couvrant un signe de pièce.
rukanoga / 123rf

Destinée au marché familial, la stratégie proposée repose sur l’utilisation de la valeur de rachat d’une police d’assurance vie entière.

L’animateur du webinaire, Michel Gagné, a tout d’abord rappelé l’importance d’être réaliste par rapport aux prévisions de retraite.

Plusieurs personnes actives sur le marché du travail, rappelle-t-il, veulent toucher entre 70 % et 100 % de leurs revenus à la retraite. À défaut de pouvoir travailler jusqu’à la fin de ses jours, cette cible requiert d’importantes liquidités. « Ça prend de l’argent ! », constate le vice-président régional chez Plan de protection du Canada (PPC), qui est devenue une division de la Financière Foresters depuis son acquisition en octobre 2020.

Michel Gagné a également évoqué des statistiques actuelles sur la mortalité. Ainsi, un homme de 65 ans a une chance sur deux de vivre jusqu’à 84 ans et une chance sur quatre de vivre jusqu’à 91 ans. Les femmes ont de meilleures probabilités. Une femme âgée de 65 ans a une chance sur deux de vivre jusqu’à 87 ans et une chance sur quatre de vivre jusqu’à 93 ans.

Face à ces statistiques de mortalité tardive et compte tenu de la volonté des retraités de dépenser parfois autant qu’à l’époque de leur vie active, Michel Gagné a présenté l’assurance vie comme un moyen de « complémenter » les stratégies de planification de retraite que sont les régimes publics, les REER, les CELI et les régimes de retraite privés.

Il a proposé d’utiliser les valeurs de rachat d’assurance vie entière pour garantir des prêts auprès d’institutions prêteuses. Le but, insiste-t-il, consiste alors à enrichir les régimes publics de retraite. Rappelons que les gens qui ne touchent pas les prestations du Régime de rentes du Québec (RRQ) et de la Sécurité de la vieillesse du Canada (PSV) entre 65 et 70 ans maximiseront leurs versements futurs. En repoussant la date d’encaissement, bien des gens « n’auront pas besoin de liquider leurs REER ».

Le vice-président régional chez PPC a donné l’exemple fictif d’un homme de 50 ans, non-fumeur, qui souscrirait une assurance vie entière avec option d’assurance valorisée payable en dix ans. La couverture serait de 500 000 $. Les primes mensuelles s’établiraient à 1 764,40 $. Au bout de ces dix ans, le total des primes payées atteint 211 758 $.

Lors de sa prise de retraite à l’âge de 65 ans, cet individu pourrait toucher 18 000 $ par année en prêts garantis. A 70 ans, le total des prêts garantis serait alors de 101 394 $, comparativement à 224 754 $ à 75 ans; à 374 842 $ à 80 ans; et à 557 445 $ à 85 ans. La prestation de décès restante, à 85 ans, serait de 171 665 $.

PPC fait valoir, comme argument de vente supplémentaire, que la « croissance de la valeur de rachat peut être plus sûre que celle des placements exposés aux risques de fluctuation des marchés ».