Balance où l'on voit d'un côté un homme et de l'autre une femme. L'homme est plus haut placé que la femme.
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L’analyse, intitulée « Qui sont les femmes actives de la tranche de revenu supérieure de 1 pour cent au Canada? », a recensé les données les plus récentes qui sont disponibles, datant de 2016.

Il s’agit de la première étude comparative du genre, souligne l’organisme fédéral de statistiques. Bien que certains résultats ne surprennent pas, l’étude examine en détail qui sont ces personnes au Canada qui ont un revenu total de 270 900 $ ou plus.

Et malgré tout ce que l’organisme a examiné, il souligne qu’« une part importante de l’écart salarial entre les hommes et les femmes demeure inexpliquée ».

Mais Statistique Canada a quand même tiré plusieurs constats, dont celui-ci: les travailleuses dans la tranche supérieure de 1 % sont plus jeunes et plus scolarisées que leurs homologues masculins.

De plus, les femmes étaient plus susceptibles d’avoir étudié dans des domaines comme la santé, les sciences sociales et le droit. Elles étaient moins nombreuses que les hommes dans les secteurs de l’architecture, du génie et des technologies connexes et du commerce, de la gestion et de l’administration publique.

Des « écarts notables » ont été observés parmi les postes de haute direction: les femmes représentaient 1 cadre supérieur sur 7 dans cette tranche supérieure de 1 %.

Côté revenus, les femmes appartenant à cette catégorie supérieure gagnent un revenu médian et un revenu moyen inférieurs que leurs collègues masculins. Plus précisément, elles gagnaient un revenu médian de 362 300 $, tandis que celui des hommes était de 393 200 $, soit une différence de 31 000 $.