Une image de la devanture de la Banque de Montréal.
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Le bénéfice net du troisième trimestre de BMO Groupe financier a progressé lors de l’exercice financier en cours, s’étant établi à 1,45 milliard de dollars (G$), ou 1,97 $ par action, comparativement à près de 1,37 G$, ou 1,95 $ par action lors du trimestre correspondant de l’exercice 2022.

Au cours de la même période, le bénéfice net ajusté a reculé, de 2,13 G$, ou 3,09 $ par action ajustée, à près de 2,04 G$, ou 2,78 $ par action ajustée.

« Nos résultats financiers restent solides et reflètent la force, la diversité et la gestion active de nos activités dans un contexte qui évolue. Grâce aux revenus records générés par les Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada et à la contribution de Bank of the West, nous avons enregistré une bonne croissance du bénéfice avant dotation et impôts ce trimestre, et notre assise financière et notre position de liquidité demeurent solides », a déclaré Darryl White, chef de la direction, BMO Groupe financier.

BMO Groupe financier explique la baisse de 4 % du bénéfice net ajusté par le fait que la hausse de revenus ait été plus que contrebalancée par la hausse des charges et l’augmentation de la dotation à la provision pour pertes sur créances.

En un an, les revenus du troisième trimestre de l’institution financière ont augmenté, de 6,1 G$ à 7,93 G$.

Chez BMO Gestion de patrimoine, le bénéfice net comptable s’est élevé à 303 M$ et le bénéfice net ajusté s’est situé à 304 M$, en baisse, dans les deux cas, de 21 M$, ou de 7 %, par rapport à l’exercice précédent. Le bénéfice net comptable de Gestion d’actifs et de patrimoine a été de 222 M$, et le bénéfice net ajusté s’est quant à lui élevé à 223 M$, un recul de 41 M$, ou de 16 %, « dans les deux cas, l’inclusion de Bank of the West et la hausse des revenus découlant de l’accroissement des actifs des clients ayant été plus que contrebalancées par l’augmentation des charges sous-jacentes », indique la BMO dans un communiqué.

Le bénéfice net des activités d’assurance s’est fixé à 81 M$, en hausse de 20 M$, ou de 34 %, par rapport à l’an dernier, en raison essentiellement des variations plus favorables du marché au cours de l’exercice considéré.

Concurremment à la publication de ses résultats, BMO Groupe financier a annoncé un dividende de 1,47 $ par action ordinaire pour le quatrième trimestre de 2023, soit le même montant que pour le trimestre précédent et en hausse de 0,08 $, ou de 6 %, par rapport à l’exercice précédent.

À la Banque Scotia

De son côté, la Banque Scotia a affiché un bénéfice net de 2,21 G$ au troisième trimestre de l’exercice financier en cours, en recul comparativement à un montant de 2,6 G$ lors du trimestre correspondant de l’exercice précédent.

Le bénéfice par action a lui aussi baissé pendant la même période, de 2,09 $ à 1,72 $.

Quant au bénéfice net ajusté du troisième trimestre de 2023, il s’est établi à 2,23 G$, comparativement à 2,61 G$ un an plus tôt, alors que le bénéfice par action ajustée a reculé de 2,10 $ à 1,73 $.

« La Banque a connu un autre trimestre caractérisé par des bénéfices stables, ce qui est venu renforcer nos indicateurs de trésorerie et de liquidités. Nous avons prudemment haussé notre compte de correction de valeur pour pertes sur prêts et géré la croissance de nos dépenses alors que nous traversons une période d’incertitude économique », a déclaré Scott Thomson, président et chef de la direction de la Banque Scotia.

Le total des revenus de la Banque Scotia a augmenté d’un troisième trimestre à l’autre, de 7,8 G$ à 8,1 G$.

Le secteur Gestion de patrimoine mondiale a inscrit un bénéfice net ajusté de 375 M$. La croissance à deux chiffres, enregistrée dans l’ensemble des activités internationales de l’institution, a été contrée en partie par la conjoncture de marché difficile, qui continue d’entraîner des répercussions sur la croissance des revenus au Canada.

« Nos résultats pour le trimestre illustrent les progrès initiaux de nos initiatives de croissance des dépôts ainsi que l’importance que nous continuons d’accorder à la vigueur et à la stabilité du bilan. Il s’agit des priorités clés de la prochaine phase de croissance de la Banque », a ajouté Scott Thomson.