La direction de la plus grande banque au Canada soutient que ces résultats reflètent la forte croissance du bénéfice des secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises, Gestion de patrimoine et Assurances.

À cet égard, le e bénéfice net du secteur gestion de patrimoine, s’est chiffré à 639 M$, en croissance de 61 M$, ou 11 %, par rapport à il y a un an. L’augmentation de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients qui s’explique par l’incidence favorable des marchés et l’augmentation des ventes nettes, ainsi que d’une hausse du revenu net d’intérêt attribuable à la croissance moyenne des volumes sont des facteurs évoqués pour expliquer ces résultats. Des facteurs toutefois atténués par l’accroissement des coûts liés à l’expansion des activités et la hausse de la rémunération variable proportionnelle à la croissance des revenus.

Quant au secteur des assurance, son bénéfice net s’est établi à 204 M$, en hausse de 46 M$, ou 29 %, sur un an, du fait surtout d’une sinistralité liée aux placements plus favorable et de l’incidence de nouveaux contrats de réassurance du risque de longévité. Ces facteurs ont été atténués par la hausse des coûts des sinistres liés aux portefeuilles d’assurance invalidité et de rétrocession vie et par les renégociations de contrats de réassurance fructueuses au cours de l’exercice précédent.

La croissance générale de la Banque a toutefois été neutralisée en partie par la baisse du bénéfice des secteurs Marchés des Capitaux et Services aux investisseurs et de trésorerie sur fond de conditions de marché difficiles.

Dans le cas du secteur Marché des capitaux, le bénéfice net s’est chiffré à 653 M$, un recul de 45 M$, ou 6 %, par rapport à il y a un an, ce qui témoigne surtout du recul des revenus tirés des activités de syndication de prêts, surtout aux États-Unis et en Europe, reflet de la contraction du total mondial des honoraires, de l’augmentation de la dotation à la provision pour pertes de crédit et du recul des activités de négociation de titres de participation dans la plupart des régions. Ces facteurs ont été atténués par une baisse du taux d’imposition effectif, laquelle reflète pour l’essentiel les changements dans la composition du bénéfice et la baisse de la rémunération par suite de résultats inférieurs.

La Banque a par ailleurs déclaré une augmentation du dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 0,03 $ par action, soit 3 %, pour le porter à 1,05 $ par action. Le dividende sera versé le ou après le 22 novembre 2019 aux actionnaires ordinaires inscrits à la fermeture des bureaux le 24 octobre 2019.

Changement de garde à RBC Marchés des capitaux

La Banque Royale du Canada a par ailleurs annoncé la nomination de Derek Neldner, chef mondial, Services de banque d’investissement, RBC Marchés des capitaux, à titre de chef de groupe. Il prendra ses fonctions à compter du 1er novembre, venant en relève à Doug McGregor qui prendra sa retraite le 31 janvier 2020, après 37 années de service.

« Sous la direction de M. McGregor, RBC Marchés des capitaux, a exécuté une stratégie de croissance qui l’a hissée parmi les dix meilleures banques d’investissement au monde et s’est distinguée par son orientation client, ses talents exceptionnels et son approche rigoureuse de la gestion du risque, » a affirmé Dave McKay, chef de la direction de RBC dans un communiqué.

Derek Neldner, pour sa part, intégrera également le Groupe de la direction, qui compte les dix cadres relevant de Dave McKay et qui est chargé d’établir la stratégie globale de la Banque.

Arrivé chez RBC en 1995, Derek Neldner a occupé des postes d’importance croissante au sein des services de banque d’investissement, incluant les fonctions de chef, Services de banque d’investissement – Canada et Asie-Pacifique, de chef, Énergie, Services de banque d’investissement – Canada et de premier directeur général, Marchés des capitaux participatifs. À titre de chef mondial, Services de banque d’investissement, il est actuellement responsable de certaines des grandes entreprises et institutions clientes les plus importants de l’entreprise.

(Avec la Presse canadienne)