Un vieux monsieur assis dans une chaise berçante avec un journal.
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Un sondage récent suggère que davantage de Canadiens souhaitent continuer à vivre chez eux en vieillissant, plutôt que de déménager dans un établissement de retraite ou de soins de longue durée. Pour les conseillers, ce sondage est un rappel pour discuter des besoins en matière de soins de longue durée avec les clients.

L’enquête, menée auprès de 1 517 Canadiens, a été réalisée en ligne par le National Institute on Ageing de l’université Ryerson de Toronto à la fin du mois de juillet.

La majorité des répondants (60 %) ont déclaré que la pandémie de COVID-19 avait changé leur opinion quant aux dispositions qu’ils comptaient prendre pour eux-mêmes ou un proche âgé relativement à la possibilité de vivre dans une maison de soins ou de retraite.

Ce chiffre est passé à 70 % chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Dans l’ensemble, 91 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles essaieraient « de vivre en sécurité et de manière autonome dans leur propre maison aussi longtemps que possible ».

(Selon la distribution des données provinciales de l’Institut, plus des trois quarts des décès découlant de la COVID-19 au Canada ont eu lieu parmi les résidents de maisons de soins de longue durée).

L’abandon des soins prodigués en institution au profit des soins à domicile n’élimine pas la nécessité d’une planification.

Par exemple, Statistique Canada a indiqué en 2018 que plus d’un quart des ménages qui payaient pour des services de soins à domicile le faisaient de leur propre chef (27 %).

Dans certains cas, ce sont les membres relativement jeunes du ménage qui encourent des dépenses parce qu’ils fournissent les soins.

Environ un Canadien sur quatre âgé de 15 ans ou plus a fourni des soins en 2018 à un membre de sa famille ou à un ami ayant des problèmes liés à l’âge, ou ayant un problème de santé ou une invalidité de longue durée, selon Statistique Canada.

Parmi ces soignants, environ 14 % ont reçu un soutien financier de leur famille et de leurs amis, 8 % ont bénéficié de crédits d’impôt fédéraux et 6 % ont reçu des fonds d’un programme gouvernemental.

Avec la collaboration de La Presse Canadienne