Robert Dumas a souligné le parcours effectué par la FSL au Québec depuis 2010. L’assureur a accru ses parts de marché au Québec et a augmenté la satisfaction de sa clientèle. «Ma fierté est de voir la fierté des gens qui travaillent à la FSL. Dans plusieurs cas, c’est une fierté qui avait été perdue au cours des années et qui a été retrouvée. Et ça me fait chaud au coeur !» a-t-il dit devant un parterre de quelque 160 dirigeants de l’industrie financière et conseillers.

Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins et gagnant de la catégorie Institutions financières à portée nationale, a remercié ses employés, soulignant que, sans eux, il «n’aurait pas été capable de livrer la marchandise».

«C’est une chose de mobiliser 10 000 employés. C’est une autre chose d’en mobiliser 47 000. Si j’ai le privilège d’être devant vous, c’est que 47 000 personnes ont adhéré à ce que j’ai proposé comme vision du Mouvement Desjardins, qui ont eu le goût de poursuivre l’aventure de cette très belle organisation», a déclaré Guy Cormier.

Martin Lavigne, président de la Financière Banque Nationale – Gestion de patrimoine, et gagnant de la catégorie Courtiers de plein exercice, a aussi accepté cette nomination «en l’honneur de son équipe». «Pour arriver à des résultats extraordinaires, ça prend une équipe excessivement forte. Je suis vraiment fier de mon équipe et des conseillers en placement», a-t-il dit.

Gilles Cloutier passe le flambeau

Gilles Cloutier, président fondateur du Groupe Cloutier, et gagnant de la catégorie Cabinets multidisciplinaires, a souligné qu’il prépare la relève de son entreprise depuis 11 ans.

«En 2018, nous allons fêter le 40e anniversaire du Groupe Cloutier. Il est temps pour moi, cette année, de passer le flambeau à la merveilleuse relève que j’aie, que sont mes enfants et» mon associé Michel Kirouac, «que je considère aussi comme mon fils».

Robert Beauregard, chef des placements et cofondateur de la société de gestion Global Alpha ainsi que gagnant de la catégorie Sociétés de gestion indépendante, a aussi remercié ses associés et son partenaire, le Groupe financier CC&L. Ceux-ci l’ont épaulé dès les premières années de sa firme, fondée en 2008, alors qu’une crise financière mondiale venait de sévir.

«Les premières années ont été beaucoup plus difficiles que prévu. Heureusement, on avait de bons associés», a dit Robert Beauregard.

«Éduquons les clients»

Souvent par manque de connaissances financières, beaucoup de clients ne profitent pas pleinement des divers incitatifs à l’épargne mis de l’avant par les gouvernements et des avantages de certains instruments financiers. L’industrie financière doit faire sa part afin d’améliorer cette situation, ont soutenu des conseillers ayant reçu un prix dans le cadre du Concours – Les conseillers à l’honneur ! de Finance et Investissement, lors du même gala.

Guillaume Parent, président du cabinet Finandicap et gagnant de la catégorie Conseiller multidisciplinaire, a lancé un défi aux conseillers et aux dirigeants de l’industrie financière. «Il faut faire connaître le régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI)», a dit Guillaume Parent, dont le cabinet se spécialise dans ce régime et qui se déplace lui-même en fauteuil roulant.

Michel-Olivier Marcoux, président de Gestion de patrimoine ASF, a remporté les honneurs de la catégorie Conseiller de la relève. En plus de remercier ses proches et ses collègues, ce conseiller de 28 ans a déploré le manque d’éducation financière au sein de la population. Il a souligné l’importance du rôle-conseil de l’industrie.

Mireille Rondy, directrice de succursale et conseillère en placement chez Valeurs mobilières PEAK, à Québec, a quant à elle gagné le concours dans la catégorie Conseiller en placement. Elle a souligné le privilège qu’elle a d’accompagner les clients afin qu’ils atteignent leurs objectifs financiers.

Mireille Rondy a plaidé en faveur d’une diminution des délais de transfert lorsqu’un client quitte un cabinet pour un autre. «Quand on doit attendre des mois avant d’aller chercher un compte, tout ce qu’on fait, c’est d’affaiblir l’industrie», a-t-elle noté.