Une femme assise à un bureau devant un ordinateur. Elle porte des écouteurs et semble prendre des notes.
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La Banque Nationale est bien décidée à accélérer le retour au bureau. Toutefois, au lieu d’exiger de passer un certain nombre de jours par semaine en présentiel, elle a décidé d’imposer un pourcentage de temps, rapporte La Presse.

L’institution s’attend ainsi à ce que ses employés soient au bureau au moins 40 % de leur temps. La direction espère ainsi offrir plus de flexibilité à ses équipes en leur offrant le pouvoir de « tenir compte de leur réalité opérationnelle », soutient Brigitte Hébert, première vice-présidente à la direction, expérience employé, à la Banque Nationale, à La Presse.

Ainsi, si la présence d’un employé est davantage requise en fin de trimestre, celui-ci pourra organiser son horaire en conséquence.

En n’imposant pas un nombre de jours stricts, l’institution espère clore ce débat qui divise les troupes. Considérant que le télétravail n’aide pas à la culture d’équipe, la Banque Nationale espère que cette solution flexible est un bon compromis.

« On doit créer de nouvelles habitudes de travail », note Brigitte Hébert. La direction teste donc une recette et s’ajustera ensuite en conséquence.

À noter qu’à la Banque Nationale, près de 4000 des 12 500 employés en mode hybride travaillent déjà au bureau au moins deux jours par semaine, selon la première vice-présidente à la direction, expérience employé. 5000 à 6000 employés doivent quant à eux se déplacer quotidiennement sur les lieux de travail, notamment les employés des succursales.

Cette politique de retour en présentiel arrive alors que la construction du nouveau siège social à l’angle de la rue Saint-Jacques et du boulevard Robert-Bourassa avance à grands pas. Le grand déménagement est ainsi prévu durant la deuxième moitié de 2023. La tour d’une quarantaine d’étages comptera 7000 postes de travail et pourra accueillir jusqu’à 12 500 employés en mode hybride.

Qu’en est-il ailleurs?

À la Banque Laurentienne, la direction fait aussi preuve d’une certaine souplesse pour ce qui est du présentiel. Un modèle de travail hybride a été adopté pour les employés qui peuvent travailler à distance. La direction laisse de la flexibilité, prônant davantage la productivité que le présentiel afin de favoriser la rétention de la main-d’œuvre.

À Desjardins, aucune règle uniforme n’a été adoptée pour la rentrée. Cela dépend ainsi des équipes. Comme il est difficile de trouver une solution qui fonctionne pour les 57 000 employés, la Coopérative a décidé de laisser cette décision aux mains de chaque équipe.