Rappelons que Jarislowsky Fraser compte près de 40 milliards de dollars (G$) d’actifs sous gestion (ASG). La firme montréalaise fondée en 1955 sert une clientèle de particuliers et de clients institutionnels.

Selon le communiqué de la Banque, l’union des activités de gestion d’actifs de Jarislowsky Fraser et de celles de la Banque Scotia donne naissance au troisième plus important gestionnaire d’actifs productifs au Canada, avec 166 G$ d’ASG (au 31 décembre 2017).

« Les associés de Jarislowsky Fraser ont tous appuyé cette transaction, y compris Stephen A. Jarislowsky qui maintient son association avec l’entreprise qui continuera de porter son nom et conservera son autonomie en matière de placement », peut-on lire dans le communiqué de presse.

L’équipe de gestion de Jarislowsky Fraser va continuer de diriger les activités de la firme qui demeurera à Montréal.

« Cette transaction cadre parfaitement avec notre engagement stratégique de diversification de nos activitées de gestion de patrimoine mondiale par la mise en place d’une plateforme de ressources en placement rigoureuses et axées sur les processus pour notre clientèle institutionnelle au Canada et dans les pays de l’Alliance du Pacifique. Cette acquisition permet aussi à la Banque Scotia d’offrir des services bancaires, successoraux et fiduciaires aux clients fortunés qui font affaire avec Jarislowsky Fraser », souligne Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia.

Le règlement du prix d’achat payable à la date de clôture de la transaction – environ 950 M$ – s’effectuera principalement par l’émission d’actions ordinaires de la Banque Scotia. Une contrepartie additionnelle pouvant aller jusqu’à 56 M$ d’actions ordinaires de la Banque Scotia pourrait aussi être versée, si les objectifs de croissance sont atteints.

La transaction devrait se conclure au troisième trimestre de l’exercice 2018, moyennant l’approbation des organismes de réglementation.