Une tirelire tentant de fuir le coronavirus.
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Lors de l’irruption de la crise en mars, les écarts de taux sur les obligations de sociétés canadiennes se sont fortement creusés, ce qui a fait chuter la valeur des actifs des fonds obligataires. Environ 4,5 % des titres détenus dans des fonds obligataires ont alors été rachetés par les investisseurs, soit moins de la moitié que ce que qui avait été prévu par une simulation, rappellent des analystes de la Banque du Canada (BoC).

La simulation basée sur le modèle Ceto, fréquemment utilisé pour tester la résistance des fonds communs de placement, prévoyait des pertes sur portefeuille de 3,7 %, ce qui se rapproche beaucoup des 3,4 % de pertes réellement enregistrées. Cependant, dans la simulation, cette baisse de valeur provoquait des rachats de 9,5 % des titres de ces fonds (30,7 milliards de dollars), bien plus que le 4,5 % de rachats (14,4 milliards de dollars) qui a finalement eu lieu en mars.

Les bons outils

Les analystes expliquent cet écart par les mécanismes de soutien à la liquidité et les programmes d’achats actifs de la BoC, qui ont calmé les marchés et restreint les demandes de remboursement des investisseurs. Les données de la banque centrale montrent d’ailleurs que la majorité des remboursements ont été exigés avant la mise en place de ces mécanismes.

Les gestionnaires de fonds auraient…

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