Une silhouette d'ours sur un fonds de graphique de marché haussier.
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Le 12 mars dernier, le S&P 500 a plongé de 9,5 %, sa plus forte chute en une journée depuis 1987. Plusieurs ont décrit cela comme le « plus court repli de l’histoire des États-Unis », car dès le mois d’avril le marché a rebondi, enregistrant une croissance de 68 % à la fin de 2020.

Depuis, le marché ne cesse d’enregistrer des records. Toutefois, la fête semble toucher à sa fin. Plusieurs économistes, notamment Capital Economics, estiment que la reprise s’épuise et que les gains des prochaines années seront bien plus faibles que ceux observés récemment, rapporte le Financial Post.

« Étant donné la force de ces prévisions et les dernières données sur le PIB qui suggèrent que nous pourrions bien être proches du « pic de croissance » dans les marchés développés, voire l’avoir déjà dépassé, nous pensons que les jours de révisions à la hausse constantes des prévisions de bénéfices sont probablement derrière nous », écrit Thomas Mathews, économiste de marché chez Capital.

Du côté des marchés émergents, la situation ne semble pas meilleure. La demande d’exportations chinoises s’essouffle et le ralentissement de la croissance ne sera pas sans impact. En Amérique latine, notamment, il y a fort à parier que cela se traduira par une baisse de la demande de matières premières.

Capital Economics note également que les rendements obligataires remontent de manière significative, un autre signe de la fin du rebond des marchés.

« La baisse des rendements a été, selon nous, l’une des raisons pour lesquelles la valorisation du marché boursier a tant augmenté l’année dernière », précise Thomas Mathews.