Photos des trois finalistes de la catégorie Leaders/Cadres de l'industrie financière.
Crédit : Louis-Charles Dumais

FRANÇOIS BRUNEAU, Vice-président administration, Groupe Cloutier

« ­Il dirige les activités de courtage en épargne collective au ­Groupe ­Cloutier, qui connaissent une belle croissance. Son implication au sein de l’industrie pour défendre le conseil indépendant est digne de mention », a déclaré le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière.

Au cours des deux dernières années, ­François ­Bruneau a piloté la mise en place d’un logiciel destiné à gérer le traitement des opérations d’investissement. Ce logiciel vise à optimiser la priorisation des transactions, à augmenter l’efficacité des équipes et à réduire le risque d’erreurs de 75 %. Cette solution logicielle permet aussi d’avoir un contrôle qualité important sur les opérations, ce qui offre un niveau de sécurité élevé pour toutes les parties impliquées.

François ­Bruneau est également aux commandes de la nouvelle direction consacrée à l’innovation technologique et à la transformation numérique. Avec son équipe, il a contribué à la mise à jour de son intranet pour conseillers (Boîte à ­Outils), contenant un outil de recherche efficace et facile d’utilisation. Cet environnement sera bonifié au fil des ans.

Également, le dirigeant a contribué à créer les comptes autogérés ­Flexibili.T, qui permettent de regrouper les placements d’un client dans un seul compte, en simplifiant ainsi la gestion. Ils représentent un vecteur de croissance pour ­Groupe ­Cloutier Investissements.

François ­Bruneau a également participé à l’implantation d’un cadre de gestion des risques visant à couvrir notamment les risques réglementaires ainsi que ceux liés à la conduite des affaires des conseillers, à la cybersécurité et aux conflits d’intérêts. François ­Bruneau est membre du comité consultatif sur les produits d’investissement de l’Autorité des marchés financiers depuis 2017. Il siège aussi au conseil des gouverneurs du ­Conseil des fonds d’investissement du ­Québec depuis sept ans.

MARJORIE MINET, Vice-présidente exécutive, Services-conseils en gestion de patrimoine, Desjardins Gestion de patrimoine

« ­Elle coordonne avec succès le secteur de la gestion de patrimoine chez ­Desjardins afin de rehausser l’offre spécialisée en gestion de patrimoine. Sa croissance du nombre de clients, ses réalisations sur le plan de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) ainsi que ses engagements sociaux sont notables », a déclaré le jury.

Depuis octobre 2019, ­Marjorie ­Minet coordonne les services de ­Valeurs mobilières ­Desjardins, ­Gestion privée ­Desjardins, ­Service ­Signature ­Desjardins et ­Desjardins ­Courtage en ligne, en continuum avec le Réseau des caisses, notamment. Sa ­vice-présidence a permis le décloisonnement des services spécialisés destinés aux équipes de ­Valeurs mobilières, de ­Service ­Signature et de ­Gestion privée.

La dirigeante a contribué à ce que ­Service ­Signature et ­Gestion privée soient regroupés sous une seule plateforme réglementaire, celle de l’Organisme canadien de réglementation des investissements. La transition, qui permet aux clients d’avoir accès à une plus vaste gamme de véhicules d’investissement, est achevée pour ­Gestion privée et se terminera au cours du premier trimestre 2024 pour ­Service Signature.

Au 30 septembre 2023, ces services servaient 300 000 clients, en hausse de 7 % par rapport à la même date en 2022. Le nombre de clients a crû à un rythme annuel composé de 11 % de 2019 à 2022. Marjorie ­Minet a appuyé la mise sur pied d’un comité ­EDI au sein de sa ­vice-présidence.

La dirigeante est aussi membre du ­Comité d’orientation ­ESG du ­Mouvement ­Desjardins. Elle a notamment rendu obligatoire au personnel de sa ­vice-présidence une formation sur l’investissement responsable (IR) et fait la promotion d’une formation de l’Association pour l’IR auprès des conseillers. Elle est membre du conseil d’administration de l’organisme ÉducÉpargne et de la ­Fondation des Canadiens pour l’enfance, laquelle encourage l’activité physique chez les jeunes défavorisés de 4 à 17 ans