Homme d'affaire souriant en regardant son ordinateur.
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Les conseillers en placement interrogés dans le cadre du Top 8 des courtiers québécois sont généralement davantage satisfaits de leur courtier. En un an, l’Indice FI moyen pour l’ensemble des firmes est passé de 7,7 points à 8,2 points sur 10. Les principales améliorations des courtiers touchent les primes et autres avantages de rémunération (+0,6), le programme de relève (+0,6) et l’efficacité des communications internes (+0,6).

«Je suis très impressionné. J’ai de l’aide du vice-président pour trouver ma succession. La relève a deux ans d’apprentissage et elle peut racheter l’achalandage après deux ans et obtenir un financement pour la transaction», explique un conseiller en placement sur le programme de relève de sa firme.

«Les communications sont bonnes. L’encadrement est efficace et je reçois beaucoup d’information», ajoute un répondant concernant l’efficacité des communications internes de sa société.

De plus, le soutien des firmes pour l’utilisation professionnelle des médias sociaux (+0,5) et la culture d’entreprise (+0,5) s’est visiblement amélioré au cours de la dernière année, d’après les conseillers sondés.

«La culture d’entreprise et les communications étaient déficientes avant, dit un répondant. Il y a eu un grand coup de barre et des clarifications sur la direction à prendre à moyen terme ainsi que sur la vision à long terme de l’entreprise. Les objectifs sont plus clairs.»

Après un creux historique en 2017, BMO Nesbitt Burns retourne à un taux de satisfaction moyen qui correspond davantage à ses résultats passés, avec un Indice FI moyen qui a augmenté de 0,8 en un an, et s’est établi à 8,1 points sur 10, un sommet parmi les courtiers interrogés.

Pour les 24 critères évalués, la firme a obtenu des résultats supérieurs à l’année dernière, témoignant de l’amélioration des relations qu’elle entretient avec ses conseillers en placement.

Le soutien apporté au développement des affaires et le programme de relève ont connu les plus fortes hausses en un an, soit 1,6 point sur 10.

«Nous avons un avantage sur les médias sociaux et notre site Internet. Il y a davantage de flexibilité par rapport aux autres firmes», soutient un répondant de BMO Nesbitt Burns.

Difficile satisfaction en technologie

De tous les éléments, ceux qui touchent aux technologies obtiennent les résultats les plus faibles. C’est également sur ce point que la différence entre la note moyenne des courtiers et l’importance accordée par les répondants est la plus importante.

En fait, les conseillers en placement interrogés sont plus insatisfaits de la technologie offerte pour le soutien administratif par les firmes, la moyenne québécoise ayant diminué de 0,5 point en un an. Il s’établit à 7,3 points sur 10, ce qui en fait l’élément évalué avec la note la plus faible.

«Les employés qui y travaillent n’ont pas la formation nécessaire pour gérer autant d’information […] je travaille en double, ce qui augmente le risque d’erreur», se plaint un répondant.

«On nous a parlé de beaucoup d’innovations à venir, mais actuellement peu ont été faites. Les systèmes ne sont pas efficaces et il n’y a personne pour combler le manque des machines», ajoute un conseiller en placement interrogé sur le sujet.

Satisfaction chez Assante

L’arrivée d’Assante dans le Top des courtiers québécois de Finance et Investissement ne passe pas inaperçue. Les conseillers de la firme ont indiqué le plus haut taux de satisfaction parmi les firmes interrogées avec 9,0 points sur 10, pointage principalement mené par les critères touchant l’éthique de la firme (9,9), le soutien apporté aux changements dans la réglementation (9,7) et la culture d’entreprise (un impressionnant 9,5 sur 10, alors que la moyenne québécoise se situe à 8,6). En fait, la satisfaction des conseillers pour la firme est supérieure à la moyenne pour l’ensemble des critères évalués.

«Nous avons un bon suivi en conformité, dit un conseiller sur l’éthique de sa firme. C’est très rigoureux, à la fois sur les types d’investissement et sur le type de courtier.»

Alors que les critères touchant l’environnement de travail sont visiblement une force chez elle, les critères en matière de technologies sont le point sur lequel ses résultats sont les plus faibles, particulièrement pour le soutien administratif (8,1) et le soutien concernant l’utilisation des médias sociaux (8,1).

«Il y a un certain soutien, nous pouvons produire du contenu. Assante a plusieurs articles qu’on peut faire suivre», indique un conseiller en placement de la firme sur cet élément.